AUTOMOBILE
Aéroports : pourquoi ADP mise sur l’Eldorado indien, quitte à patienter
La croissance est ailleurs. Depuis quelques temps, lorsqu’il est interrogé sur la transition environnementale du transport aérien, Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP, affirme que les Occidentaux vont sans doute être amenés à voyager un peu moins, mais que cela n’est pas « un drame » au vu de la demande croissante de voyage dans les pays en développement. Quitte à en faire bondir certains parmi les compagnies aériennes. Mais si le patron des aéroports parisiens affirme cela aussi tranquillement, c’est qu’il s’est déjà positionné dans lesdits pays en développement. Après l’entrée au capital du groupe turc TAV Airports – avec la déconvenue que l’on sait autour de la construction du nouvel aéroport d’Istanbul – ADP a mis la main sur 49 % du groupe indien GMR Airports en 2020.
Un investissement non sans risques dans un pays qui a déjà connu plusieurs fois l’émergence puis l’effondrement de son trafic aérien entraînant la faillite de plusieurs grandes compagnies. A cela s’ajoute l’incertitude de