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Afrique: la Russie renforce son offre et veut dribbler la France
« Cette déclaration de la Russie intervient après les revers de l’armée française en Afrique de l’Ouest, où elle a été chassée du Mali et du Burkina Faso, et après des désaccords semble-t-il irréconciliables avec la Centrafrique. Ces différents pays accusent la France de ne pas jouer franc jeu en apportant une aide claire dans la lutte contre le terrorisme. »
La Russie a exprimé, il y a quelques heures son désir de renforcer les liens avec les pays africains. Le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et les pays d’Afrique, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré dans une interview accordée à TASS que la Russie était prête à coopérer avec les pays africains pour augmenter leur capacité militaire. Selon lui, cette coopération permettrait aux pays africains de renforcer leurs forces armées et de forces de l’ordre, notamment pour lutter efficacement contre la menace terroriste, qui s’est aggravée au cours de la dernière décennie à la suite des événements dévastateurs du printemps arabe en Afrique du Nord.
Cette déclaration de la Russie intervient après les revers de l’armée française en Afrique de l’Ouest, où elle a été chassée du Mali et du Burkina Faso, et après des désaccords semble-t-il irréconciliables avec la Centrafrique. Ces différents pays accusent la France de ne pas jouer franc jeu en apportant une aide claire dans la lutte contre le terrorisme. Par exemple, le Burkina Faso, dernier pays à demander le départ des forces françaises reprochait à Paris de refuser d’armer les volontaires recrutés pour défendre le pays. Paris arguait qu’elle ne peut garantir que ces armes ne servirait pas à des bavures… Seul bémol, certains officiels burkinabè reprochent à Paris d’armer l’Ukraine sans chercher à vérifier qu’il y aurait où non bavure. Cependant, le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention de présenter un nouveau plan pour l’Afrique afin d’approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain. Dans un discours prévu lundi 27 février, il exposera les objectifs de son déplacement en Afrique, ainsi que ses priorités et sa méthode pour approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain.