Lors de la 11e Assemblée générale extraordinaire de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) qui s’est tenue, le 14 février dernier, à Lomé (Togo), le Sénégal a assisté à la remise en cause de l’accord écrit qui lui réservait la présidence de l’institution.
Cet accord, scellé en, 2020 au moment de la réélection du Ghanéen George Agyekum Donkor à la tête de la banque régionale, stipulait qu’au terme du deuxième mandat de ce dernier, un Sénégalais prendra le relais. Mais à la surprise générale, les représentants du Ghana, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire ont voté la révision de l’accord. Un coup de théâtre que les autorités sénégalaises considèrent comme un coup de Jarnac aux relents de trahison. D’autant plus que le Sénégal n’a pas lésiné sur les moyens pour obtenir ce poste, si l’on en croit Jeune Afrique. Le magazine révèle qu’en 2022, Dakar avait réglé tous les arriérés dus à la BIDC.
Le Sénégal garde, néanmoins, espoir d’inverser la tendance. Début avril, les gouverneurs de la banque seront de nouveau convoqués, et la ministre sénégalaise de l’Économie, Oulimata Sarr, devrait cette fois être présente en personne à Lomé pour défendre les chances sénégalaises, renseigne JA. Lors de l’Assemblée générale du 14 février, celle-ci s’était fait représenter par Mame Ousmane Ba