Les relations entre la Chine et l’Afrique sont très anciennes. Très tôt d’ailleurs et bien avant l’arrivée des Européens sur les côtes d’Afrique, des expéditions maritimes chinoises ont fait mieux découvrir l’Afrique à la Chine.
À la proclamation de la République populaire de Chine en 1949, dans un contexte de guerre froide et face à l’hostilité des pays Occidentaux, les efforts diplomatiques de la Chine s’orientent en direction des pays du Tiers monde (africains en particulier) en voie de décolonisation. Elle participe même en 1955 à la conférence afro-asiatique de Bandoeng et apporte son soutien aux pays africains en lutte contre la domination coloniale.
En 1964, lors d’une tournée africaine le Premier Ministre chinois Chou en Laï, affirme l’engagement de son pays à aider les États africains nouvellement indépendants à préserver leur souveraineté.
En 1971, grâce aux voix des pays africains, la Chine reprend sa place parmi les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Au début des années 2000, la Chine s’engage à construire un nouveau type de partenariat stratégique avec l’Afrique sur la base de l’égalité politique, la confiance mutuelle, la coopération économique, le gagnant-gagnant, et les échanges culturels. Pour les autorités de Pékin, la Chine sera toujours un ami, un partenaire et un frère de l’Afrique.
Fascinés par la trajectoire de la Chine, les Africains rêvent à leur tour d’une croissance économique à deux chiffres. Le modèle chinois est perçu comme une source d’inspiration, encore faudra-t-il cependant l’adapter intelligemment aux réalités africaines.
S’il est vrai que la Chine a des intérêts économiques et politiques en Afrique, force aussi est de reconnaître qu’elle soutient les efforts de développement du continent et de son positionnement sur la scène internationale.
C’est dans ce cadre qu’il faut inscrire le soutien de Pékin d’intégration de l’Afrique au G20 que ne cesse de d’exiger son excellence le Président Macky SALL.
A coup sûr la Chine continuera de défendre l’Afrique pour s’imposer en allié incontournable. Les autorités de Pékin multiplient les rencontres avec les dirigeants africains pour l’harmonisation de leurs positions dans l’intérêt du continent. Toutefois la coopération sino-africaine adossée à des investissements importants (infrastructures, santé, etc..) mais également à des échanges commerciaux doit être renforcée en raison des multiples besoins en capitaux, en technologie et en infrastructures auxquels s’ajoutent les exigences de l’industrialisation et du développement agricole.
Tout cela nécessite une collaboration plus soutenue dans ces domaines stratégiques, des investissements massifs et des transferts de technologie, le tout dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant
D’un autre point de vue, la Chine est entrain de révolutionner ses relations avec l’Afrique et les autres pays dans un contexte de mondialisation. La plaidoirie du Président XI Jinping pour l’intégration de l’Afrique au G20 va dans le sens du renforcement d’une gouvernance économique mondiale plus juste et plus équitable d’autant que l’Afrique est devenue aujourd’hui le réservoir d’importantes ressources naturelles qui alimenteront la planète dans les prochaines années. Il urge dès lors de s’organiser pour préserver cet immense potentiel et faire face à d’éventuels prédateurs.
Si le Président Xi Jinping porte le combat de l’intégration de l’Afrique au G20 c’est aussi et surtout une marque de reconnaissance à l’endroit du Président Macky Sall qui se trouve en première ligne de ce combat. Le président Xi Jinping est également profondément convaincu que le Président Macky SALL accorde une grande importance non seulement au peuple sénégalais, mais aussi à tous les peuples africains.
Quoiqu’il en soit la Chine a toujours été un partenaire fidèle et solide du Sénégal.
Depuis l’avènement de Xi Jinping, ce partenariat revêt une signification toute particulière embrassant de nombreux domaines, en témoignent les investissements qui ont permis la réalisation de l’autoroute Ila Touba, le parc industriel, auxquels s’ajoutent les réalisations dans le domaine de la santé (hôpital pour enfant de Diamniadio), les constructions et rénovations d’infrastructures sportives (Dakar Arena, stade Abdoulaye Wade) et culturelles (Grand Théâtre, Musée des civilisations noires), l’extension du réseau électrique, l’amélioration des modes de transport (acquisition de bus). Déjà en 2018, l’ambassadeur de Chine au Sénégal déclarait que son pays « est le premier investisseur du PSE avec un financement total de 884 milliards de FCFA injectés » D’autres investissements ont suivi depuis.
Ce bilan élogieux des relations entre nos deux pays explique le soutien avéré du Président Xi Jinping à toutes les entreprises du Sénégal et du Président Macky SALL.
Grand Merci Camarade Xi Jinping.
Nous envisageons l’avenir avec optimisme. Cet optimisme est fondé, il s’appuie sur les liens d’amitié, de coopération, de fraternité, de solidarité et de respect mutuel.
Nous souhaitons que les relations se renforcent davantage pour le bénéfice de nos deux peuples.
Vive le Sénégal, vive la Chine.
Pr Cheikh Mouhamadou Mbacké LO
SN chargé des Relations internationales AJ/PADSA