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L’Ambassadeur des USA au Sénégal se prononce sur la question du 3e mandat

Michael Raynor, ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal a été interpellé sur la question du 3e mandat, source de polémique entre acteurs politiques, citoyens et membres de la sociéyé civile. Selon lui, « cette question devrait être réglée par les institutions sénégalaises de même que l’éligibilité des candidats ».

« Bon,  la question du 3e mandat, c’est pour les institutions sénégalaises d’en déterminer de même que l’éligibilité des candidats », s’est exprimé le diplomate, au cours d’un atelier de réflexion et d’échanges sur le processus électoral, organisé par « Nietti Elections », ce mardi, à Dakar.

Il en rajoute « c’est le rôle des citoyens sénégalais d’élire leur dirigeant », précisant ainsi, que leur rôle, en tant que partenaire extérieur « c’est de soutenir les processus et les institutions démocratiques dans leur travail ».

Le diplomate américain s’est également prononcé sur la situation politique du pays, marquée par des manifestations et heurts. Alors, il reste convaincu que « cette situation est dynamique ». Mais à l’en croire « c’est ça la nature de la démocratie. La démocratie c’est un peu désordonné par fois. S’il y a des tensions, c’est normal. Mais c’est important pour les citoyens qui sont dans les pays démocratiques de respecter leur espace politique, leur participation pacifique ».

Toutefois, il convient pour lui de rappeler « que la démocratie exige beaucoup de travail ». « En effet, la démocratie est une œuvre en perpétuelle évolution. Tout pays démocratique doit s’efforcer, sans relâche et avec détermination, de sauvegarder, de renforcer, et de renouveler ses institutions, ses mécanismes, et ses libertés démocratiques. Aucun pays au monde, y compris le mien, ne peut se passer de cette exigence, ou des défis inhérents à sa réalisation », a-t-il faut savoir.

C’est pourquoi,  il est « extrêmement important pour que les démocraties soutiennent les démocraties. Mais même si nous nous efforçons de perfectionner nos démocraties, nous devons reconnaitre que la gouvernance démocratique est en réalité conçue pour être désordonnée, et pleine de débats et de compromis », a-t-il conclu.

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