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France: le Burkina dénonce un accord militaire datant des années 60

Ce lundi 28 février, à travers un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé un accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France. Cet accord, dont plusieurs points ont évolué au fil du temps, lie la France et les anciennes colonies de l’hexagone. Les relations entre Paris et Ouagadougouse sont fortement dégradées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. Dans son ensemble, l’opinion publique burkinabè a fait pression sur les nouvelles autorités pour afin de rompre toutes formes de coopération militaire avec la France. En début d’année, le pouvoir de la transition avait donné un délai d’un mois aux autorités françaises pour procéder au retrait de la force sabre qui était stationné à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il y a quelques jours, le haut commandement de l’armée burkinabè a annoncé la fin définitive de l’opération sabre avec le départ effectif des 400 militaires des forces spéciales françaises.

Ce lundi 28 février, à travers un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé un accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France. Cet accord, dont plusieurs points ont évolué au fil du temps, lie la France et les anciennes colonies de l’hexagone. Dans le communiqué, les autorités de la transition donne un délais d’un mois le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè. Cette initiative du Burkina Faso intervient après le discours du président français Emmanuel Macron qui avait mis en avant sa volonté de redéfinir en profondeur la politique française en Afrique.Le Burkina Faso, qui est confronté aux affres du terrorisme depuis près de 7 ans maintenant, a enclenché différents mécanismes pour se sortir du bourbier. Sous la pression populaire, Ouagadougou compte diversifier ses partenaires pour optimiser la lutte contre le terrorisme. Dans des sphères bien introduites, on parle d’un rapprochement avec la Russie comme ce fut le cas avec le Mali. Au Mali, le groupe paramilitaire Wagner est présent alors qu’au Burkina, le président Ibrahim Traoré a démenti la présence de Wagner sur le sol du Burkinabè.

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