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« La Tech a été traitée comme un risque systémique » (Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française)
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LA TRIBUNE- Les difficultés d’une banque californienne ont déclenché une tornade sur le secteur bancaire américain et européen, avec notamment une opération de sauvetage du Crédit Suisse par UBS ? Quels sont les enseignements que vous tirez de ces évènements ?
MAYA ATIG- Comme vous l’avez souligné, il y a eu un événement américain qui résulte du modèle d’affaires d’une banque centré sur un secteur, celui de la Tech. C’est donc une banque d’un écosystème bien particulier, avec des risques très concentrés, et qui bénéficiait d’une surveillance allégée, y compris par rapport à ses concurrentes sur le même territoire. Je tire donc à ce stade deux enseignements : la réglementation bancaire est bien utile mais le fait que les règles ne soient pas appliquées partout de la même manière pose problème. A y regarder de plus près, la banque californienne a peu de choses en commun avec une banque