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Ramadan d’enfer pour les ménages thiessois : le «djéggi siratt» des braves Cayoriennes sur le chemin du marché

Des femmes font leurs courses au marché de Rufisque près de Dakar (Illustration)
A Thiès, «aller s’approvisionner au marché» est devenu synonyme de «djéggi siratt» (la traversée du désert) pour ces plusieurs milliers de braves dames en proie à la «loi» de la flambée des prix des denrées de consommation. 
 
Une situation d’autant plus critique en ce moment qu’en période de Ramadan l’enfer des ménages s’attise. Un tour dans les allées obstruées des marchés de la place envahis par ces nombreux pères et mères de famille, totalement au bord du gouffre, permet de jauger le « supplice à outrance » du « panier de la ménagère », lequel souffre affreusement dans la ville aux-deux-gares, où, déjà, la misère collective, devenue une pesante réalité, se conjugue au quotidien.
 
Que de chefs de ménages horriblement tenaillés par la «cherté de la vie», qui endurent une si triste réalité dans la ferveur de leur dévotion.

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