SOCIETE
AIBD : trois (3) Guinéennes arrêtées alors qu’elles tentaient de rallier l’Espagne avec de faux papiers
D’après « L’Observateur », qui donne l’information, les faits se sont déroulés le 5 avril 2023. Acculées par les enquêteurs, les mises en cause ont révélé leurs véritables identités : A. Diakhaby, H. Diaby et O. Bah. Poursuivant, elles ont révélé être arrivées au Sénégal, il y quelques semaines. Dans leur chute, le trio a entraîné les cerveaux sénégalais du réseau de faussaires à l’origine de ce trafic, ainsi que l’officier d’Etat-civile de Keur Massar Nord. Remontant cette piste, les enquêteurs ont réussi a arrêté les cerveaux de ce réseau. Il s’agit de O. Wade et M. Seck.
À en croire les informations fournies par les trois femmes, le sieur Wade et Cie leur ont fournis les fausses cartes nationales d’identité et des passeports sénégalais, ainsi que des visas d’entrée dans l’espace Schengen. Allant plus loin, elles ont confié que dans le village où elles logeaient à Thiamokh, d’autres ressortissants guinéens et de la sous-région, candidats à l’émigration irrégulière attendent, dans une maison, de recevoir de faux papiers pour rallier l’Europe.
Malheureusement, les enquêteurs qui se sont sur les lieux n’ont pas pu les trouver sur place. Concluant leurs investigations, les policiers ont procédé à une perquisition des domiciles des cerveaux de cette mafia : O. Wade et M. Seck. Plusieurs fausses cartes nationales d’identité sénégalaises confectionnées au profit de ressortissants guinéens et étrangers, la somme de 940 000 FCfa, 1000 Dollars, 15 Euros (…), ont été trouvé sur les lieux. Entendu, O. Wade révèlera avoir empoché 5 150 000 FCfa, de chacune des Guinéennes. Il a ajouté que M. Seck a reçu 1 300 000 FCfa.
De son côté, l’officier d’Etat-civil, cité par les trois Guinéennes a été identifié sous le nom de A. Dièye, a été arrêté mardi dernier dans son bureau à la marie de Keur Massar Nord. La perquisition des lieux a conduit à la découverte de Registres officiels de cette municipalité dans lesquels, il a inscrit, de 2022 à 2023, plusieurs ressortissants guinéens et de la sous-région. Ils ont tous été présenté mercredi dernier devant le procureur de la République pour « association de malfaiteurs, escroquerie, trafic de migrants, faux, usage de faux et complicité, obtention indue de documents de voyage sénégalais et complicité ».