AUTOMOBILE
ChatGPT, une aubaine pour les cybercriminels et un risque conséquent pour les entreprises
Le robot conversationnel pourrait bien constituer une aubaine pour les cybercriminels, en rendant les tentatives d’hameçonnage plus convaincantes, mais aussi en simplifiant la programmation de logiciels malveillants. Des garde-fous sont toutefois en train d’être déployés pour éviter l’hécatombe.
Imaginez. Le salarié d’une entreprise reçoit un mail apparemment anodin de la part de l’un de ses collègues. Dans la manière dont il s’exprime, la façon dont il semble familier avec le contexte de l’entreprise, la connaissance des changements récents opérés au sein de l’entreprise, ses échanges avec les salariés, tout inspire la confiance. Après quelques échanges, le salarié ne se méfie plus et clique sur un lien que son collègue lui envoie pour lui demander son avis sur un projet en cours.
Malheureusement, le lien contient un logiciel espion. Il s’agit en réalité d’une attaque d’hameçonnage, et le « collègue » est un hacker étranger s’appuyant sur ChatGPT pour écrire dans un français impeccable et feindre de bien connaître le contexte de l’entreprise. Bien que le salarié ait été formé pour repérer et déjouer les tentatives malveillantes, cette fois-ci, désarmé par le réalisme de l’échange, il n’y a vu que du feu.