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Conditions des détenus au Bénin : Wilfried Houngbédji rassure les OSC
Le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que le gouvernement a l’obligation d’accorder le même traitement à tous les détenus conformément aux prescriptions contenues dans le droit positif béninois. Il a révélé que l’Etat « doit les gérer de la même façon suivant ce que les textes ont prévu, suivant les catégories d’infractions qui ont amené les uns et les autres et ce que ça appelle comme pratique pénitentiaire ».
L’ancienne ministre Reckya Madougou et le professeur de droit constitutionnel au Bénin, Frédéric Joël Aïvo ont dénoncé, il y a quelques jours, leurs conditions carcérales. Leurs dénonciations ont soulevé une levée de boucliers de la part des anciens présidents de la République du Bénin, Boni Yayi et Nicéphore Soglo et des Organisations de la Société civile (OSC). Reçu tout récemment sur la chaîne de la télévision nationale, le porte-parole et Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à dissiper les inquiétudes entre autres des Organisations de la Société civile sur les conditions carcérales des prisonniers au Bénin.
Le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que le gouvernement a l’obligation d’accorder le même traitement à tous les détenus conformément aux prescriptions contenues dans le droit positif béninois. Il a révélé que l’Etat « doit les gérer de la même façon suivant ce que les textes ont prévu, suivant les catégoriesd’infractions qui ont amené les uns et les autres et ce que ça appelle comme pratique pénitentiaire ». Selon lui, les organisations de défense des droits de l’homme jouent bien leurs rôles et les activistes de la société civile et des droits de l’homme aussi font bien leur travail. Nous rêvons tous de faire encore mieux ce que nous faisons déjà aujourd’hui pour que notre pays soit un exemple en tout point de vue attractif ››a-t-il précisé . Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a par ailleurs fait savoir que « les textes de la République sont les textes de la République » et que « ceux qui sont en vigueur aujourd’hui, c’est ça que nous appliquons en attendant les nouveaux textes ».