Si l’on en croit Les Échos, le dossier est parti pour être enrôlé en mode «fast track». Le journal informe que Mamadou Yakham Keïta, qui a jugé l’affaire, a déjà déposé son jugement alors qu’au tribunal de grande instance, le temps d’attente pour qu’une décision soit disponible peut aller jusqu’à six mois.
La même source rapporte que le jugement a été transmis au parquet général, qui s’apprête à établir le rapport d’appel. «C’est dire que bientôt la Cour d’appel va connaître de l’affaire», croit savoir Les Échos.
Cet appel constitue un gros risque pour Ousmane Sonko, d’après le journal. En effet, signale le quotidien d’information, si la Cour d’appel corse le jugement et le condamne par exemple à six mois avec sursis, il sera out pour la prochaine présidentielle. Sauf s’il réussit à faire casser une telle décision par la Cour suprême.
En revanche si la Cour d’appel confirme le premier jugement ou le réduit, le président de Pastef restera éligible pour la course pour le Palais du 25 février prochain.