SOCIETE
Décès Mame Less Camara: le Cored pleure la disparition d’un « modèle et un baobab de la presse »
Mame Less Camara, selon le Conseil dans un communiqué transmis à PressAfrik, s’était pleinement investi dans la création de l’organe d’autorégulation des médias au Sénégal depuis le CRED. L’illustre disparu a mis, avec beaucoup de générosité et d’énergie, son expérience au service du CORED.
Less, comme ils l’appelait affectueusement était une « icône de la presse, généreux, disponible, humble, pétri de talents et de savoirs» . «On ne peut parler de journalisme, d’éthique et de déontologie sans le citer. Mame Less CAMARA était un formateur chevronné qui a contribué à la formation de nombreux journalistes au Sénégal et en Afrique. Il a beaucoup apporté au mouvement syndical sénégalais et ouest-africain», témoignent M. Thior et son équipe.
Ils rappellent que Mame Less Camara fut une « voix libre, un modèle et un baobab de la presse ». Il a pleinement rempli sa mission. Le CORED présente ses condoléances à sa famille, ses amis, à la presse sénégalaise à laquelle Mame Less CAMARA a rendue d’immenses services et prie pour le repos de son âme.
Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis dernièrement la Télévision futurs médias (TFM).
Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.
Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.
Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.
La levée du corps du est prévue initialement prévue samedi à 16 heures est reportée au dimanche à 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.