Le Burkina Faso a un peu pris ses distances avec la France depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. Le jeune militaire a pris un certain nombre de décisions moins favorables à Paris.
On se souvient encore de la dénonciation de l’accord de coopération militaire avec la France. Cette mesure n’aurait pas été sans incidence sur la cohésion des officiers. C’est du moins ce que révèle Africa Intelligence.
Il les tient à l’écart des prises de décision
Selon ce magazine, en filigrane de la dénonciation de l’accord de coopération militaire avec Paris, les officiers burkinabé apparaissent de plus en plus divisés face au président de la transition Ibrahim Traoré. Le chef de la junte l’aurait remarqué.
Selon Africa Intelligence, il se méfie d’une poignée d’entre eux qu’il tient à l’écart des prises de décision. Rappelons que l’homme fort de Ouagadougou a limogé récemment le chef d’Etat-major général des armées David Kabré.
Ce dernier avait été nommé par l’ancien président burkinabé, le putschiste Paul Henri Damiba. Le limogeage de David Kabré est intervenu quelques jours après que des coups de feu ont été entendus à Ouagadougou. Pour l’État-major général des armées, il s’agissait des « tirs de sommation qui visaient à alerter un usager imprudent ».
