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MISE EN ŒUVRE DU POLE URBAIN DE DAGA KHOLPA: Abdoulaye Saydou Sow opte pour une démarche inclusive en mettant en place un comité de suivi consensuel

Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a opté pour une démarche inclusive afin de lever les écueils concernant la mise en œuvre du Pôle urbain de Daga Kholpa. En effet, lors d’une rencontre qu’il a présidée hier avec les acteurs des communes de Yenne et Diass, il a mis en place un comité de suivi consensuel.  

Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a présidé, hier, pour la troisième fois, la réunion de suivi de la mise en œuvre du Pôle Urbain de Daga Kholpa (Pudk) en présence des représentants des populations, des maires des communes de Yenne et Diass et des responsables de l’administration territoriale (préfets et sous-préfets). Selon le communiqué du ministère de l’Urbanisme, l’objectif de cette rencontre était de discuter avec les collectifs de défense des intérêts des villages impactés, de Yenne (département de Rufisque) et de Diass (département de Mbour) qui abritent le pôle urbain. Durant cette rencontre, Abdoulaye Sow a insisté sur l’importance de maintenir un dialogue permanent et d’établir la confiance entre les parties-prenantes. Ce qui permettra, dit-il, d’aller ensemble vers des solutions satisfaisantes sur tous les points de divergences, en particulier la question des extensions des villages impactés. Poursuivant, il a aussi réitéré sa disponibilité à mettre en œuvre les directives du président de la République, notamment le principe de la concertation et de l’implication des populations dans tout processus de prise de décision. C’est à cet effet, relève-t-il, qu’il a été procédé à la mise en place d’un comité de suivi par arrêté ministériel pour garantir, dit-il, « le dialogue et la concertation et la mise en œuvre de décisions actées d’un commun accord ». Une démarche participative fortement appréciée par les responsables des collectifs de Yenne et surtout de Diass qui sont décidés à défendre les intérêts de leurs mandants en mettant l’accent sur la nécessité de se faire confiance mutuellement. « C’est primordial que notre voix soit entendue. Et nous sommes satisfaits de voir qu’on nous écoute. C’est tout ce qu’on demande. On veut juste que nos préoccupations soient entendues et satisfaites », a indiqué Mbaye Ndiaye, coordonnateur du collectif de Yenne. Même son de cloche chez le coordonnateur du collectif de Diass, Moussa Sène. « C’est un privilège pour notre collectif d’être membre du comité de suivi. Parce que cela nous permet d’être impliqué dans la prise de décisions et de défendre au mieux les intérêts des populations. Avec ce comité, on sait que nos préoccupations seront prises en compte avec des solutions satisfaisantes », fait remarquer M. Sène.

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