POLITIQUE

Procès en Appel Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko : L’affaire renvoyée au 8 mai prochain

Malgré l’absence de Ousmane Sonko et de ses avocats de la Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar, le juge n’a pas estimé bon de retenir le dossier comme c’était le cas en première instance. Il a tout simplement décidé de son renvoi au 8 mai prochain. Une décision appréciée par le camp de Mame Mbaye Niang.

Par Justin GOMIS – Le procès en Appel opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang,  a été renvoyé au 8 mai prochain. Une décision du juge qui ne relève d’aucune volonté des parties prenantes. D’ailleurs, le maire de Ziguinchor, qui avait l’habitude de solliciter en première instance des renvois, a brillé hier par son absence avec ses avocats.

Mais d’après Me El Hadji Diouf, le porte-parole des avocats de Mame Mbaye Niang, ce renvoi de l’audience au 8 mai prochain par la Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar, est fait selon l’ordre naturel des choses.

«C’est  très rare qu’une affaire soit jugée’ par un tribunal ou une Cour d’appel, dès la date fixée», a dit Me Diouf. La preuve, «il y a eu plusieurs renvois en première instance», rappelle-t-il. Avant de préciser que «les conditions sont maintenant réunies pour l’enrôlement du dossier» et que «l’enrôlement ne veut pas dire jugement». «Le ministère public et la partie civile ayant interjeté appel, le rapport du procureur déposé et le dossier transmis à la Cour d’appel, les conditions sont réunies pour l’enrôlement», a-t-il dit en outre devant les journalistes qui épiaient la sortie des avocats du Tribunal.

Selon l’avocat de Mame Mbaye Niang,  «ce renvoi consacre le  respect de tous les droits de toutes les parties» et que «personne ne vienne dire que les droits de la défense sont violés et que le délai imparti à Ousmane Sonko pour interjeter appel n’est pas expiré». De leur côté, les avocats du leader du parti Pastef ont décidé de ne pas se prononcer sur ce renvoi pour, disent-ils, des raisons liées à leur stratégie de communication.

Pour rappel, Ousmane Sonko a été condamné en première instance à 2 mois de prison avec sursis assortis  de 200 millions de francs  fa de dommages et intérêts, le 30 mars dernier. Il faut souligner que cette peine n’entame en rien les droits civiques et civils de l’opposant. Il reste éligible pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

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