Dans le cadre de ses activités de suivi, le ministre en charge de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a visité, début avril, les sites de production de la station de l’ISRA de Sangalkam et du Mouvement des Producteurs de Baobab (MPPB) à BUD Sénégal, dans la commune de Diamniadio en compagnie des autorités locales, partenaires, semenciers et producteurs.
A l’issue de cette immersion dans cette partie de la zone des Niayes, le principal enseignement à tirer est : grâce à l’expertise de l’ISRA et l’engagement du ministère en charge de l’Agriculture, le rêve du Sénégal de produire du blé est en passe de se réaliser. L’évolution des cultures est jugée prometteuse par le ministre. En effet, la recherche a prouvé que la culture du blé était bien possible au Sénégal.
Aly Ngouille Ndiaye a révélé que la situation des champs expérimentaux augure de bonnes perspectives. « De bonnes perspectives se présentent pour la production de blé au Sénégal, mais aussi pour l’agriculture en général, en perspective de l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Les résultats satisfaisants obtenus permettent déjà d’envisager une production de semences de blé en quantité et en qualité et une mise à l’échelle à partir de novembre prochain », s’est-il félicité.
Pour rappel, l’ISRA travaille depuis plus de 15 ans sur la culture du blé. Mieux, il a déjà fait homologuer huit (8) variétés dont quatre (4) tendres pour la production de pain et quatre (4) dures pour la fabrication de couscous, pâtes alimentaires, biscuits, gâteaux et beaucoup d’autres produits transformés.
Deuxième céréale la plus consommée au Sénégal après le riz, le blé est entièrement importé à plus de 700 000 tonnes par an pour une valeur de plus de 110 milliards de FCFA en 2020, selon un rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.