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CE QUE RISQUE OUSMANE SONKO

Au regard de la loi, en matière criminelle, il (Sonko) ne peut être jugé s’il n’est pas effectivement présent à l’audience. Il faudrait qu’il comparaisse de gré ou de force”. La précision est faite par le Pr Iba Barry Camara, juriste à la Faculté de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), invité du midi keng d’iradio, ce lundi 15 mai.

Sauf qu’à la veille de la tenue de son procès en appel, lundi 8 mai dernier, pour diffamation face au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, avait déclaré qu’il ne se présentera plus devant la Justice.

« J’ai pris la décision dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile de ne plus collaborer avec la Justice. J’ai pris cette décision ferme et je l’assume », avait-il asséné, poursuivant ses propos.

Face à cette situation qi peut être lourde de conséquence, voici l’éclairage de l’expert électoral Ndiaga Sylla.

“En vertu de l’article 240, du code de procédure pénale, (stipulant) si l’accusé ne peut être saisi ou ne se présente pas, il est statué contre lui par contumace”, cite-t-il, ajoutant que “la disjonction logique laisserait apparaître la faculté pour le prévenu de ne pas se présenter.”

Or, les conséquences d’une non comparution pourraient être lourdes pour l’opposant et candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024. Car, “cela entraîne la déchéance électorale définitive en application de l’article L.29/4”, précise Ndiaga Sylla.

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