SOCIETE
Centre de santé Talibou Dabo : le brancardier accusé de doigter les mineures, jugé
Le brancardier M. M. Lô, a est accusé de viol sur des mineures handicapées physiques au centre d’éducation et de réadaptation Talibou Dabo. Les faits ont été révélés lorsque l’une des victimes, F. B. F a porté plainte. Elle a confié à une employée du centre que M. Lô l’avait emmenée aux toilettes et avait introduit ses doigts dans ses parties génitales. Une révélation qui a incité d’autres pensionnaires, dont R. N., qui souffre d’un retard cognitif, à se manifester.
Celle-ci a révélé que le mis en avait sucé ses seins et l’avait également agressée sexuellement dans les toilettes, ainsi que dans le bus scolaire. Informée de la situation, la sœur aînée de R. N., F. Ndiaye, a déposé une plainte au commissariat de Grand-Yoff le 26 février 2020. Après un examen médical, les constatations ont confirmé les allégations de R. N., révélant des lésions anciennes et un hymen endommagé.
D’après Rewmi Quotidien, lors de son face à face avec le juge, M. M. Lô a avoué avoir commis les actes sexuels décrits par les victimes. Cependant, lors de son procès devant la chambre criminelle de Dakar, il a nié les accusations, prétendant qu’il avait été faussement accusé par R. N. et F. B. F., affirmant qu’il n’était qu’un employé aidant occasionnellement les pensionnaires à monter dans le bus.
Pendant leurs témoignages les victimes ont réitéré leurs accusations, décrivant les agressions qu’elle aurait subies en mentionnant les menaces de mort proférées par l’accusé. De son côté, le proviseur du lycée Talibou Dabo, J. C. Guèye, a confirmé que le sieur Lô avait précédemment admis avoir commis des attouchements sexuels sur F. B. F., il a également souligné que d’autres élèves s’étaient également signalées, mais avaient quitté l’école.
Dans ses réquisitions, la déléguée du procureur a demandé une peine de réclusion criminelle de 20 ans. Le verdict de cette affaire de viol sur mineures handicapées sera rendu le 7 juin prochain.