El Hadji Diouf, futur Président de la Fédération Sénégalaise de football ?

Le foot, somme toute logique, doit revenir aux véritables acteurs du football.

Il est dommage de voir que des avocats, dont la véritable place est au tribunal, veulent s’assurer une présidence à vie à la tête de la fédération Sénégalaise de football.

Sur le présidium depuis 2010, Me Augustin Senghor devrait, après de bons et loyaux services, céder sa place à un autre pour aller accomplir ce qu’il sait faire le mieux à savoir plaider.

De plus, il est incompréhensible de voir des dirigeants de mouvements navétanes, qui ne sont pas plus méritants que les anciens joueurs de l’équipe nationale, être placés au dessus des anciens internationaux qui ont donné de leur vie en défendant la patrie sénégalaise.

Marc Vivien Foé est décédé sur le terrain en défendant les couleurs du Cameroun. C’est vous dire que les joueurs sont des soldats au même titre que les militaires qui sont au front.

Si les dirigeants des mouvements navetanes ou de beach soccer peuvent participer au vote du Président de la Fédération Sénégalaise de football alors pourquoi pas les anciens internationaux qui ont porté ne serait-ce qu’une seule fois le maillot du Sénégal?

Les anciens joueurs de l’équipe nationale doivent avoir accès au droit de vote pour la désignation du Président de la Fédération Sénégalaise de football.

Cette pratique qui consiste à vouloir les écarter de la marche du football sénégalais est juste incompréhensible et faite à dessein. Une star planétaire comme El Hadji qui a ressuscité le football sénégalais, mérite de diriger la Fédération Sénégalaise de Football car au moment où il se battait sur le terrain ceux qui sont actuellement à la tête de la fédération étaient dans leur bureau climatisé.

La désignation du Président de la Fédération Sénégalaise de Football ne doit pas être réservée uniquement aux politiciens, avocats ou hommes d’affaires sous prétexte qu’ils sont des Présidents de club.

Le football ne saurait se faire sans les anciens internationaux qui ont activement participé au rayonnement du sport roi. L’heure est venue de mettre un terme à cette pratique inique qui consiste à vouloir les réduire à un rôle de simples accompagnateurs de l’équipe nationale.

Bien plus que ça, les anciens internationaux comme El Hadji Diouf, Henry Camara, Ferdinand Coly, Fadiga, Salif Diao ont leur place au sein de cette fédération et non en dehors. Si Eto’o, qui n’a pas plus de mérite que les joueurs de la génération 2002, dirige la Fédération Camerounaise de Football alors El Hadji Ousseynou Diouf a bel et bien les aptitudes de diriger la Fédération Sénégalaise de Football.

Seneposte