AUTOMOBILE

Essai – Volvo XC40 Recharge (2023) : une nouvelle batterie et une transmission aux roues arrière !

Malmené par des rivaux toujours plus aboutis, le SUV compact électrique de Volvo change ses dessous pour de meilleures sensations de conduite et une plus grande autonomie. Au menu : un nouveau moteur qui passe à l’arrière en version deux roues motrices, mais aussi une batterie à la capacité majorée. De quoi rendre le XC40 Recharge plus compétitif ?

N’en déplaise aux détracteurs de voitures électriques, de SUV voire des deux en même temps : l’actualité est occupée en grande partie par des « baroudeurs » à piles. Cette fois, c’est au tour de Volvo de revoir son offre avec son XC40 Recharge, inchangé esthétiquement mais dont les entrailles ont été revues pour plus d’efficacité.

Désormais fabriqué en Suède, le moteur migre désormais à l’arrière sur les versions 2WD, histoire d’améliorer les décollages et le pouvoir directionnel… Par ailleurs, la capacité de batterie grimpe à 82 kWh (bruts) sur cette version Extended Range et sur les modèles à transmission intégrale, quand le modèle d’entrée de gamme se contente toujours de 69 kWh. De quoi assurer jusqu’à 573 km avant de recharger, selon le constructeur, et tenter de s’imposer face aux Audi Q4 e-tron, BMW iX1 et Mercedes EQA, pour ne citer que les Allemands…

Tous les XC40 2WD passent à la propulsion. Si la version Recharge n'offre "que" 238 ch et une batterie de 69 kWh, ce Range Extended propose 252 ch et 82 kWh, pour 2 300 € de plus à finition équivalente. À partir de 61 150 €, la version Twin ne change pas de pile mais gagne un second moteur pour offrir 408 ch. Photo : Adrien Cortesi/ACE Team
Tous les XC40 2WD passent à la propulsion. Si la version Recharge n’offre « que » 238 ch et une batterie de 69 kWh, ce Range Extended propose 252 ch et 82 kWh, pour 2 300 € de plus à finition équivalente. À partir de 61 150 €, la version Twin ne change pas de pile mais gagne un second moteur pour offrir 408 ch. Photo : Adrien Cortesi/ACE Team

En attendant de mettre la tenue de route à l’épreuve, revenons sur ce qui fait le charme du Suédois, mais aussi sur ce qui dérange… Malgré un design datant de 2018, le XC40 fait toujours de l’effet sur son passage. Ses lignes tendues, ses flancs creusés, ses récents phares triangulaires et la découpe biseautée de ses vitres de custodes lui confèrent un style reconnaissable au premier coup d’œil. Revers de la médaille de son originalité : la visibilité vers l’arrière s’en trouve fortement réduite.

À l’intérieur, on retrouve une planche de bord massive mais élégante, des matériaux pelliculés aussi agréables à l’œil qu’au toucher sur les parties hautes mais également des plastiques durs un peu moins flatteurs sur les parties inférieures. On notera également quelques découpes irrégulières. Si les écrans se montrent plutôt lisibles et réactifs, celui du système multimédia/GPS requiert un peu de pratique avant de s’y retrouver dans les menus. Cela posé, la navigation sur la carte Google Earth permet de se diriger facilement.

Essai - Volvo XC40 Recharge (2023) : une nouvelle batterie et une transmission aux roues arrière !

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