SOCIETE

GESTION DES INONDATIONS : QUE FAIRE APRÈS LES ALERTES DE L’ANACIM ?

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a annoncé dans son bulletin de prévision saisonnière qu’au Sénégal,entre autres des risques d’événements pluviométriques extrêmes, sont attendus particulièrement sur sa façade Ouest, cet hivernage 2023.

Faut-il attendre l’arrivée des événements pluviométriques extrêmes pour déclencher le fameux PLAN ORSEC NATIONAL ou faut-il dès maintenant planifier la réponse éventuelle en mettant en place des PLANS DE CONTINGENCE Communaux ou intercommunaux et les tester ?

Les plans d’urgence en cas de catastrophe naturelles sont appelés plans de contingence. Ils sont communaux, intercommunaux ou départementaux.Ils sont réalisés avec les communautés et tous les acteurs impliqués dans la gestion de la Catastrophe .
COMMENT ?

Exemple : selon l’ANACIM , le Sénégal peut s’attendre à des événements pluviométriques extrêmes : Si dans la commune de keur Massar nord, on reçoit le 16 Août ,200 mm de pluie en 3 heures de temps , qu’est ce qui va se passer ?
- combien de quartiers seront inondés ?
- combien de maisons dans chaque quartier seront impactees ?
- Combien de personnes ( hommes femmes enfants ) seront touchées ?
- quelles sont les routes qui seront coupées ?
- etc.

Devant cette situation, on planifie :
qui va faire quoi ? Où ? Avec quoi ? Quand ? Comment ?
Tout cela sera identifié, budgétisé et consigné dans un document partagé entre tous les acteurs directs et indirects.
Quelle sera la part dans ce budget : de la mairie, du conseil départemental, de l’état et des partenaires techniques et financiers ( SNU – CEDEAO- UA -FICR ) . Tous ces partenaires ont prévu dans leur budget l’appui des plans de contingence. D’ailleurs ceux qui sont présents au Sénégal seront conviés à l’atelier de planification.
Les moyens seront rassemblés et prépositionnés à temps.

Une part importante sera jouée par les communautés. « Tout ce qui se fait pour moi, sans moi, se fait alors contre moi . »

Durant les catastrophes, les premières réponses sont communautaires .

DE GRÂCE QUE L’ON S’Y PRENNE À TEMPS !

« La Catastrophe n’est pas une fatalité, il faut la prévenir s’y préparer pour l’éviter ! »

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