Dans ce procès opposant Adji Sarr au leader des patriotes, personne ne peut dire avec exactitude ce qui s’est réellement passé entre les deux au salon de massage puisque seuls les deux étaient dans la cabine de massage.
Donc personne ne peut dire qui de Sonko ou Adji Sarr a tort ou raison. C’est à la justice de trancher et nul n’a le droit de fragiliser le pouvoir judiciaire car il est le socle de tout État.
Si Sonko n’était jamais parti dans ce salon à l’insu de ses deux femmes et en violant le couvre feu, il n’y aurait jamais eu d’accusation.
Le leader du Pastef a baigné dans les contradictions depuis le commencement de cette affaire. Au tout début de l’histoire, il affirmait qu’il y était allé pour soigner sa lombalgie.
Et pourtant, le 14 juin 2020, lorsque le Covid venait d’arriver tous les sénégalais ont vu Sonko partir à la plage de Mermoz pour lutter avec des jeunes dans un live qu’il a lui même publié sur sa page Facebook et qui est toujours visible sur les moteurs de recherche.
En se donnant en spectacle à la plage au moment où les gestes barrières étaient préconisés pour stopper le Covid19, le leader du Pastef voulait démontrer à tout un chacun qu’il était un jeune vigoureux qui jouissait de la pleinitude de sa santé.
Il est quand même curieux de voir celui là même qui se plaisait à provoquer les jeunes en lutte simple venir dire quelques mois plus tard qu’il traînait des problèmes lombaires depuis sa tendre jeunesse. Mieux, son maître coranique qui ne lui a pas interdit la lutte, lui aurait recommandé de se faire masser non pas par des kinés mais par une jeune fille orpheline qui, pour avoir de quoi manger, était obligée de faire du plaisir aux clients de sa patronne Ndeye Khady Ndiaye.
Tout ceci pour dire que Sonko n’a pas dit la vérité sur les raisons qui l’ont poussé à fréquenter ce « lieu de débauche. » Et à partir du moment où il a menti sur le pourquoi de son déplacement à Sweet Beauté, il peut bel et bien mentir sur tout le reste.
Mariama Goudiaby
