Le gouvernement du Sénégal a publié son livre blanc portant sur les manifestations du mois de juin. Dans ce document de huit (8) pages, il est question de revenir dès les premières lignes sur l’affaire Sweet Beauty. Le régime en place considère que pendant tout le temps de la procédure de cette affaire, Ousmane Sonko » a cherché à politiser le dossier en criant au complot, recherchant par tous les moyens à impliquer l’Etat, mais surtout en multipliant les appels au meurtre, à l’insurrection et au soulèvement populaire. »
Évoquant la condamnation du leader de Pastef à deux de prison ferme pour corruption de la Jeunesse, le gouvernement estime dans sa note « qu’il n’y a rien d’extraordinaire, encore moins d’illégal, que le Juge ait rejeté le viol pour dire que les faits objets de l’enquête et du dossier, relèvent de la corruption à la jeunesse. »
Plus loin, Macky Sall et son régime en déduisent qu’une » telle décision démontre, à suffisance, l’indépendance du Juge, sa libre appréciation des faits et de leur qualification. »
S’agissant des morts enregistrés au cours des heurts du 1er au 2 juin suivant le verdict du procès Sweet Beauty, le gouvernement du Sénégal déclare que « n’eut été le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité ainsi que leur sang-froid, l’on aurait dépassé les 16 morts décomptés à ce jour ». PressAfrik vous livre en intégralité le contenu du livre blanc.