Jugée le mardi 23 mai par la chambre criminelle du tribunal de Dakar, l’affaire Sweet beauté opposant l’ex-masseuse Adji Sarr et le président du Pastef, Ousmane Sonko, a été mise en délibéré pour ce mercredi 1er juin. Le verdict du tribunal est attendu d’un moment à l’autre.
Le président de la chambre criminelle Issa Ndiaye va rendre tout à l’heure son verdict dans l’affaire de viol et de menaces de mort opposant l’ex masseuse Adji Sarr à Ousmane Sonko, leader du Pastef.
Pour mémoire, le maître des poursuites avait requis à l’encontre de l’opposant 10 ans de réclusion criminelle pour viols et menaces de mort. « Si le viol n’emporte pas votre conviction », le procureur a également requis cinq ans d’emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse. Quant à la dame Ndèye Khady Ndiaye, elle encourt 5 ans pour complicité de viols.
9 h 16 : Adji Sarr fait son entrée dans la salle.
Elle s’est dirigée vers son avocat Me El Hadji Diouf qui, est sur place depuis 8 h 56mn.
A noter que le dispositif sécuritaire a été allégé contrairement à ce qu’on avait vu le jour du procès.
Adji Sarr est accompagné par des éléments de la BIP, encagoulés. Sa sécurité a été renforcée.
9 h 25 : Les avocats de Ousmane Sonko notamment Mes Ciré Clédore Ly et Bamba Cissé arrivent das la salle
9h 40 : L’utilisation des téléphones interdits même pour les journalistes.
10h30 : Les avocats de Ndeye Khady Ndiaye ont demandé une réouverture des débats tandis que ceux d’Ousmane Sonko ont introduit une demande de rabat d’arrêt. Demandes rejetées par le juge Issa Ndiaye.
10h50 Le Verdict est tombé ! La chambre acquitte Ousmane Sonko de menaces de morts et disqualifie les faits de viols en corruption de la jeunesse. Il est condamné à 2 ans ferme et une amende de 600.000 FCFA. Ndeye Khady Ndiaye condamnée pour incitation à la débauche : 2 ans et 600 000F.
La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324 alinéa 2 du Code pénal qui dispose : « Sera puni des peines prévues au présent article, quiconque aura attenté aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Cde pénal de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000 FCFA.