TECHNOLOGIE

Succès d’un premier prototype de centrale solaire spatiale

Un pas de géant a été franchi à l’Institut de technologie de Californie (Caltech) dans la quête d’une énergie produite dans l’espace. Des chercheurs sont parvenus à transmettre de l’énergie solaire de l’espace vers la Terre, évidement sans fil. Une prouesse inédite. Cette expérience s’inscrit dans le cadre du Space Solar Power Project (SSPD) de Caltech. Les chercheurs ont utilisé MAPLE, un prototype en orbite, pour tester une transmission d’énergie. Pour la première fois, MAPLE a transmis avec succès, par micro-ondes, l’énergie solairecollectée dans l’espace par des panneaux solaires vers un récepteur situé sur le toit du laboratoire d’ingénierieGordon et Betty Moore à Caltech.

Ali Hajimiri, co-directeur du projet Space Solar Power Project (SSPD), a déclaré: « Nous avons confirmé que MAPLE peut transmettre avec succès de l’énergie produite dans l’espace vers des récepteurs au sol. Nous avons ainsi dirigé de l’énergie vers la Terre, que nous avons détectée ici à Caltech ».

Comment fonctionne ce transfert d’énergie sans fil ?

L’instrument SSPD-1, embarqué à bord du véhicule spatial Vigoride de Momentus Space, possède deux panneaux solaires pour collecter de l’énergie. Elle est ensuite transmise par un ensemble de transmetteurs dans MAPLE. L’instrument convertit l’énergie solaire en électricité continue. Lors de l’expérience, cette électricité a servi à allumer deux LED à l’intérieur de MAPLE via une transmission d’énergie sans fil de courte portée. Mais ce n’est pas tout: l’énergie peut également être dirigée vers la Terre, ce qui a été fait et détecté avec succès.


« Nous espérons que le transfert d’énergie sans fil se démocratisera », a déclaré Hajimiri. « Nous pouvons envoyer de l’énergie vers des régions isolées ou dévastées par la guerre ou une catastrophe naturelle. »

Transmettre de l’énergie sans fil depuis l’espace pourrait révolutionner l’énergie renouvelable. A tel point que le Japon prévoit de commencer à l’utiliser d’ici le milieu des années 2030. Cette technologie pourrait répondre au besoin croissant d’énergie de l’humanité. Elle pourrait fonctionner continuellement, à n’importe quelle heure, contrairement aux panneaux solaires terrestres qui ne fonctionne plus la nuit et par mauvais temps. Cette énergie peut aussi alimenter des zones reculées ou frappées par des catastrophes, à condition qu’elles disposent d’un dispositif de réception.

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