Pour l’année 2023, ils sont 189 361 candidats au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) qui sont répartis dans 1276 jurys implantés dans 1135 centres d’examen. Ces candidats, rencontrés à la sortie des salles d’examen, ce mercredi, jour du démarrage des épreuves, se sont prononcés au micro de PressAfrik. Aux centres du collège Saldia de Dieuppeul et celui du Groupe scolaire Saint-Pierre de Grand Dakar, les avis sont partagés. Si l’épreuve de Français est jugé « abordable » par la plupart des candidats, d’autres pensent le contraire. Au niveau de l’administration, les présidents de jury ont préféré ne pas s’exprimer à la presse pour, disent-ils, avoir reçu des instructions de la part de l’Inspection d’Académie (IA).
Les épreuves écrites de Français ont démarré à 8 heures, selon Laurent Mané Chef du centre de Saint-Pierre, qui a informé que tout un dispositif sécuritaire a été mis en place pour un bon déroulement des épreuves.
« Nous avons deux jurys ici. Ce que nous avons constaté pour le jury 1, il y a 230 candidats qui se sont inscrits. Il y a eu 7 absences, 223 ont composé. Pour le jury 2, nous avons eu aussi 230 candidats inscrits, une fille s’est absentée et il y a eu 229 qui ont composé. Pour le déroulement des épreuves, tout se passe bien. Nous n’avons pas rencontré encore un problème majeur. Les forces de l’ordre sont là pour veiller à la sécurité des enfants. Les surveillants ont répondu présent et à l’heure », a-t-il indiqué.
A 12 heures déjà, la majeure partie des candidats sont déjà sortis de leurs salles d’examen. Rencontré à la devanture du collège Saldia, le candidatPape Lamine Fall juge les épreuves de Français abordables. « Je trouve l’épreuve de Français abordable. J’ai choisi le sujet 1 qui parle de l’œuvre de Mariama Bâ ‘Une si longue Lettré’ que nous avons exploité en classe. On nous dit Ramatoulaye et Aïssatou étaient des amies, montrez à partir d’une dissertation ce qui les rapprochent et ce qui les différencient et de parler de leur comportement », a-t-il expliqué.
Ndeye Meissa Mbaye ne dira pas le contraire. Selon elle, « L’épreuve de Français était trop facile. Tout était vraiment facile ».
Contrairement à un autre candidat qui, de son côté, a trouvé l’épreuve de Français difficile. « Je suis venu passer mon examen ici à Saldia. Pour ce qui est de l’épreuve de Français en expression écrite, je le trouve très difficile. Quand je l’ai lu, j’avais mal à la tête. Je n’ai pas lu Mariama Bâ ».