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Conditions de travail difficiles, recrutement politique: DDD en panne de mangement (Syndicat)

La société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) va mal. En conférence de presse, hier-lundi, l’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt3D) ont listé les difficultés dont souffre la boite.

Le Secrétaire général dudit syndicat, Marc Fodé Tendeng a évoqué, entre autres, «les conditions de travail inhumaines dans les dépôts ou gares et terminus, les infrastructures de transports qui ne répondent pas aux conditions d’hygiène et de transport, chute du parc automobile souvent en panne à cause de sa vétusté, népotisme dans le recrutement du personnel avec des promotions basées sur le copinage ou la politique, un Directeur qui foule au pied les injonctions du Premier ministre et du ministre des Transports mais aussi du Conseil d’administration».

Devant ces problèmes, l’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt3D) a invité la Direction générale à revoir sa copie, non sans dénoncer l’attitude du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud).

«Nous demandons à la Direction générale pendant qu’il est encore temps à s’engager dans la voie pour la réhabilitation de la société 3D avec l’aide du Bureau organisation et méthodes (Bom) qui est rattaché à la présidence de la République. Il urge de recapitaliser l’entreprise afin qu’elle exerce pleinement sa mission de service public», a fait comprendre M. Tendeng dans les colonnes du journal Walfadjri.

Et de poursuivre pour s’en prendre au Cetud : «Le Cetud se comporte comme un transporteur privilégiant tous les intérêts des transporteurs privés aux détriments de Dakar Dem Dikk. Aujourd’hui, il pilote deux grands projets qui vont concurrencer Dakar Dem Dikk à savoir le Brt et le Rtc pour un financement de 625 milliards F Cfa».

Sur les motifs de leurs griefs contre leur directeur général, le secrétaire général de l’Udt / 3D menace. «Ousmane Sylla privilégie la politique avec ses recrutements en faisant fi des problèmes du personnel et de la société. Le Directeur fait la sourde oreille pour ne pas appliquer la hausse des salaires. Or, nos émoluments restent maigres. C’est pourquoi, nous n’excluons aucune forme de lutte pour restaurer nos droits», avertit-il.

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