A LA UNESOCIETE

LE FRUIT AMER D’UN MENSONGE

L’élève Emmanuel a fait deux ans et sept mois en prison sur la base d’une simple accusation de viol. Et finalement les faits de viol ont été requalifiés en violences et voies de fait. Et le pauvre attend que son sort soit scellé sur cette seconde interpellation. Emmanuel est un voisin de Mary, la plaignante. Elle se rend régulièrement chez le prévenu pour une mission de sa mère. Celle-ci, n’ayant pas de congélateur pour y garder ses provisions, sollicite souvent les voisins les plus aisés. Le jour des faits, Mary était allé récupérer les provisions lorsqu’une altercation l’opposa à son voisin Emmanuel. Ce dernier affirme qu’elle l’a trouvé en train dormir et l’a réveillé en lui jetant une chaussure et il a réagi.

Seulement, la partie civile affirme qu’elle a été violée par le prévenu, élève au moment des faits. Emmanuel a été arrêté et envoyé en prison. Au bout de deux ans et sept mois de détention préventive, il est jugé et l’affaire a été requalifiée en violence et voies de faits. Dans tous ses états, l’avocat de la défense dit : « Dans cette affaire, c’est mon client qui est la victime, victime d’une accusation mensongère qui lui a coûté deux ans et sept mois de prison et a porté préjudice à ses études. Voilà comment ils remercient les parents de Emmanuel pour leur acte de générosité », tempête Me Ndior. L’affaire a été mise en délibéré pour le 3 août prochain.

 

 

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