Le leader de la République des Valeurs s’est exprimé sur la disparition de près de 300 migrants sénégalais, information démentie par le gouvernement du Sénégal. En tous les cas, Thierno Alassane Sall estime que la migration irrégulière est le résultat d’une politique qui a « échoué à répondre aux aspirations de notre jeunesse ». Le député a donné quelques pistes de réflexion pour éradiquer le fléau.
La migration est un phénomène complexe qui nécessite une approche globale et multidimensionnelle. Et pour le président République des Valeurs/Réewum Ngor, qui a déploré la disparition de migrants sénégalais, la question ne peut être résolue par un seul pays. « Nous devons travailler en étroite collaboration avec nos voisins et nos partenaires internationaux pour lutter contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains et pour promouvoir des voies de migration légales et sûres », prône Thierno Alassane Sall.
Le député non-inscrit estime que « nous devons tous nous engager à trouver des solutions durables pour éviter que d’autres vies ne soient perdues en mer ». Assimilant la migration irrégulière à une « tragédie », il a indiqué que « ces âmes perdues symbolisent l’échec collectif de notre société à offrir des opportunités à tous, et plus encore, l’indifférence de ceux qui nous gouvernent ». Il a également déploré « la relative indifférence collective à ces naufrages sans fin », qui « n’aide pas à y mettre fin, surtout que tout pousse nos concitoyens à fuir un pays coulé par ses élites ».
Un Tas de propositions de solutions
Pour TAS, cette migration irrégulière est un « symptôme d’un malaise plus profond », car elle est « le reflet d’un système économique qui ne parvient pas à créer des emplois décents pour tous, d’une éducation qui ne prépare pas suffisamment nos jeunes à la vie active, et d’un manque d’opportunités pour ceux qui sont prêts à travailler dur pour améliorer leur sort ». Thierno Alassane Sall estime qu’« il est temps d’agir et de mettre en place des solutions durables pour lutter contre ce fléau ». Et pour cela, il considère que « l’éducation et la formation professionnelle doivent être adaptées aux besoins du marché du travail afin d’acquérir les compétences nécessaires pour trouver un emploi décent ». Il a également relevé que, parallèlement, il faudra « investir dans le développement économique local, qui est une nécessité, notamment dans les secteurs clés de l’agriculture, la pêche (dont beaucoup de candidats à la migration sont issus) et le tourisme ».