Ousmane Sonko et moi : la ronde des visiteurs du soir
Ma rencontre avec Ousmane Sonko, à sa demande, a lieu le 6 décembre 2013. Nous nous sommes vus au bar de l’hôtel King Fahd Palace. Il arrivera en compagnie d’Ismaïla Bâ, son partenaire en affaires dans les sociétés Atlas et Mercalex, à qui il demandera de nous laisser seul à seul. Il est au courant du fait que la famille et des proches de Tahibou Ndiaye m’avaient sollicité dans le dossier de l’ancien directeur du Cadastre pendant en Justice, pour faciliter une médiation pénale et permettre à Tahibou Ndiaye de sortir de prison. L’ancien directeur du Cadastre avait été en prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le régime de Macky Sall sous la férule de la ministre de la Justice d’alors, Mme Aminata Touré.
Mon entretien avec Ousmane Sonko commence par être un peu heurté. Il cherche à bluffer d’entrée de jeu, menaçant de «faire sauter la République par des déballages qui ne laisseraient pas beaucoup de monde indemne». Ainsi, il insinue qu’il sait dans quelles conditions Tahibou Ndiaye, sous forte pression, finira par accepter une médiation pénale et qu’il s’y opposait car il n’était pas question de le laisser être sacrifié et qu’il pouvait dire au public comment des personnalités ont été introduites dans un lieu de détention pour discuter avec Tahibou Ndiaye. Je l’interromps net, lui précisant que c’est lui qui est demandeur et que je n’accepterai pas son ton de menaces. Je lui explique ensuite que cette entrevue s’était organisée à la demande de l’épouse de l’ancien directeur du Cadastre, et que les personnes en question furent moi-même et un ami proche de Tahibou Ndiaye dont je lui dis le nom.
J’entre dans le détail pour l’informer des discussions préalables que j’ai eues avec le chef de l’Etat, la ministre de la Justice et l’adjoint au Procureur spécial auprès de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Ces différentes autorités acceptèrent le principe de mon intercession quand je leur fis part de l’offre de transaction de Tahibou Ndiaye. C’est alors que m’était accordée l’autorisation de rencontrer physiquement Tahibou Ndiaye dans le bureau du Commandant de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale à Colobane.
En clair, si Ousmane Sonko veut qu’on en parle en public, allons-y ! Je lui dis, dans le blanc des yeux, qu’il peut dire ce qu’il veut, mais que je n’hésiterai pas à répondre dans les mêmes formes pour mettre sur la place publique toutes les péripéties que je viens de lui conter, notamment la teneur de l’offre signée par Tahibou Ndiaye ; d’autant que je n’ai aucun intérêt particulier dans cette démarche sinon que d’aider l’ami d’un ami qui est dans de beaux draps. La médiation n’avait finalement pas abouti, car Tahibou Ndiaye s’était rétracté sur la médiation pénale, et les poursuites judiciaires avaient été maintenues contre lui. L’ancien directeur du Cadastre, qui distribuait des terrains en veux-tu en voilà, est réputé très proche d’Ousmane Sonko qui dirige, en ce temps-là, le Syndicat des agents des Impôts et domaines. Tahibou Ndiaye, impliqué dans des transactions sulfureuses dans le foncier, était pris dans la nasse de la politique de traque des biens mal acquis lancée à l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.
Le ton de la discussion change immédiatement, Ousmane Sonko devient plus cordial, amical même.
C’est ainsi que nous échangerons des points de vue sur de nombreux sujets, comme son engagement syndical et son idée de se lancer en politique pour s’opposer à Macky Sall. Sur cette dernière question, je lui suggèrerai par exemple, de rejoindre le parti d’Idrissa Seck, Rewmi, qui vient de briser son alliance avec le Président Macky Sall. Ousmane Sonko m’apprendra qu’il a rencontré à deux reprises Idrissa Seck, mais qu’il sait qu’ils ne peuvent pas cheminer ensemble car, de son point de vue, Idrissa Seck est arrogant et trop imbu de sa personne. Je lui conseille alors de créer son propre parti politique. Ousmane Sonko me quitte ce jour-là, en me témoignant de son «respect et de son estime». Le parti Pastef-Les Patriotes sera donc créé en janvier 2014.
Nous ne nous sommes plus revus.
En revanche, son ami Waly Diouf Bodian, inspecteur des Impôts et membre-fondateur de ce nouveau parti, est souvent en contact avec moi et se fait un point d’honneur d’intervenir auprès de ses différents collègues pour soulager le dossier fiscal du journal Le Quotidien ou pour aider sur telle ou telle autre question fiscale. Waly Diouf Bodian est, à l’origine, un militant du Parti socialiste, réputé proche d’Ousmane Tanor Dieng. J’avoue que son sens de l’amitié m’a séduit. Et pour l’illustrer, je garde en mémoire sa réaction émue et désemparée face à la radiation d’Ousmane Sonko de la Fonction publique pour «manquement à son devoir de réserve». Waly Diouf Bodian, au bord des larmes, me confie : «J’espère qu’il sera élu député pour avoir les moyens de s’occuper de sa famille.»
Son vœu sera exaucé car Ousmane Sonko sera élu député, quelques mois plus tard, aux élections législatives de 2017. Je dois dire que Waly Diouf Bodian n’a jamais rompu le contact avec moi, s’inquiétant de la situation politique tendue et m’exhortant à jouer ma partition, prendre des initiatives pour instaurer le calme. Il ne m’a jamais demandé, de manière expresse, de tenter une initiative spécifique mais sur le ton de la blague, quand il me dit : «grand, tu dois faire quelque chose, personne n’est mieux placé que toi pour parler aux gens», je lui réponds ce que je pense depuis toujours sur le même ton, que «son gars n’est pas fiable».
Un ancien ministre d’Abdoulaye Wade, proche d’une responsable de Pastef, en juin 2021, me contacte, histoire de voir dans quelle mesure nous pourrions organiser une rencontre entre le Président Macky Sall et Ousmane Sonko. Bien que la question me paraisse délicate, je tiens néanmoins à ce qu’Ousmane Sonko me donne des gages de son intérêt personnel et que le cas échéant j’apprécierais. J’exclus toute idée d’une «rencontre en terrain neutre», précisant que s’il doit y avoir une rencontre, ce sera exclusivement aux conditions voulues par le Président Sall. Une visite annoncée de Djibril Guèye Ndiaye, le chef du protocole d’Ousmane Sonko, sera annulée à la dernière minute, prétextant une mission impromptue. Je refuse alors de donner une suite aux nouvelles demandes formulées par cet ancien ministre du Président Wade, concernant Ousmane Sonko, encore qu’il me propose de rencontrer le leader de Pastef ailleurs que chez moi. Un certain emile (je lui donne un nom d’emprunt pour protéger sa sécurité), se disant vouloir aider à faire revenir la paix civile, me contacte en novembre 2022. Il affirme avoir été dépêché par des prêtres du Bois sacré pour recommander des sacrifices et quelques séances mystiques. Emile ne pouvant accéder au Président Sall, sera dirigé vers moi. Je transmets le message au chef de l’Etat qui était déjà au courant de l’initiative, informé par un de ses proches collaborateurs. Néanmoins, il me demande mon avis sur la question et ma réponse est toute simple : «Il ne m’inspire pas vraiment confiance.» Le Président me demande alors de juste le gérer.
L’ancien directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Lansana Gagny Sakho, transfuge qui rejoint les rangs de Pastef, me rencontre le 1er février 2023 à mon domicile, pour que nous envisagions une rencontre entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Il doit être accompagné de Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de Pastef. Lansana Gagny Sakho est assez embarrassé de venir le soir du rendez-vous sans Bassirou Diomaye Faye qui se rétractera en lui demandant de me rencontrer seul et de lui rendre compte par la suite. Je dis mon scepticisme à mon visiteur en lui soulignant qu’en tout état de cause, je verrai ce que je pourrais faire, mais qu’il reste constant que le Président Macky Sall n’est demandeur de quoi que ce soit, même si je suis persuadé qu’il devrait rester ouvert à toute initiative pour cultiver la paix et le dialogue. Nous prenons rendez-vous pour le 7 février 2023. Lors de ce nouveau rendez-vous, j’indique à Lansana Gagny Sakho que je ne pourrai malheureusement rien faire, d’autant qu’un sérieux problème de confiance se pose pour moi.
La ronde des demandeurs de médiation ne s’arrêtera pas pour autant.
Un homme d’affaires, qui souhaite entreprendre une médiation, me contactera à la suite de la recommandation d’un avocat. Ce dirigeant d’une organisation patronale prendra un rendez-vous avec moi pour le 8 février 2023, mais appellera à la dernière minute pour invoquer un problème d’agenda. Le contact est coupé depuis lors.
Je dois dire que je ne ménage jamais Ousmane Sonko dans mes écrits et mes déclarations publiques. Je n’ai jamais eu de problème personnel avec lui, mais je le trouve particulièrement dangereux pour la paix civile. Mes sorties l’agacent assez, au point qu’il en arrive à balancer publiquement le 17 mai 2022 : «Madiambal ment jusqu’à se carboniser. Il est tout noir à cause de ses mensonges.» Les autres hommes et femmes à la peau foncée apprécieront. Je n’ai jamais voulu personnaliser nos relations, bien que tendues. C’est pourquoi quand son épouse Anna Diamanka quitte le domicile conjugal par suite de vexations et diverses violences, je refuse systématiquement de la rencontrer, en dépit d’une demande insistante de la part de ses soutiens. Je lui apporterai une aide matérielle sur une longue période, mais pas plus.
Il en sera de même avec des membres d’une famille de Thiaroye qui a de gros comptes à régler avec Ousmane Sonko. J’ai écouté, entendu, recueilli des éléments factuels sans aller plus loin pour porter un combat qui n’est pas le mien. En revanche, tout combat pour la défense de la République et des principes démocratiques et surtout des questions de sécurité nationale m’importe hautement.
Mais, de tous, Amadou Ba, actuel Premier ministre, semble le mieux connaître la psychologie du personnage. A la création du parti Pastef, la maman d’Ousmane Sonko, Khady Ngom, lui dit : «C’est avec cette histoire de parti politique qu’il finira par être tué !» Amadou Ba, ministre de l’Economie, des finances et du plan, se montre très réticent à l’idée de la radiation d’Ousmane Sonko de la Fonction publique. Pour lui, ce serait une erreur qui ferait du jeune fonctionnaire une victime aux yeux d’une certaine opinion publique et qu’il préconise d’autres mesures administratives.
La mansuétude du ministre Ba lui sera reprochée par de nombreuses autorités de l’Etat qui semblent y lire des connivences entre lui et l’agent qui relève de sa tutelle et qui dirige le Syndicat-maison du temps où l’actuel Premier ministre est le Directeur général des Impôts et domaines. Encore que son ancien patron aux Impôts lui fait l’honneur de demander pour Ousmane Sonko la main de sa deuxième épouse, Anna Diamanka, dont la maman est également un agent du même service. Pour la petite histoire, Cheikh Issa Sall, magistrat, est désigné par Ousmane Sonko pour le faire, mais une fois sur les lieux, il cède le rôle à Amadou Ba, qui se trouve également être un ami de la famille de la mariée. Cet acte ne manque pas de faire d’Amadou Ba une certaine victime collatérale, encore que d’aucuns voudront même croire que Pastef est un outil politique voué à soutenir Amadou Ba. (…)
Un indépendantiste casamançais assumé !
Lorsque le leader indépendantiste, César Atoute Badiate, affirme qu’«Ousmane Sonko est un don du ciel pour le Sénégal et la Casamance en particulier, (…) il est le leader qui était attendu depuis 1972», jamais personne n’entendra le principal concerné se démarquer du Mfdc et de ses idéaux indépendantistes.
Bien au contraire ! Il lance des appels publics à ses «frères du Mfdc, à être à (ses) côtés et (le) protéger» lui, «un fils de la Casamance». En mars 2021, après sa libération par la Justice, il a un mot particulier à l’endroit des rebelles du Mfdc, auxquels il ordonne publiquement de «déposer immédiatement les armes». Des mots qui sonnent comme un ordre de repli.
Comme si tout cela ne suffit pas, Ousmane Sonko, sur le registre de l’indépendantisme, fait plus fort que tout le monde : le mercredi 29 décembre 2021, il indique qu’une fois élu maire de Ziguinchor, il battrait monnaie. Ousmane Sonko voudrait une monnaie locale, précise-t-il, «en Casamance» (comme si, étant élu maire de Ziguinchor, il aurait la «souveraineté» sur toute la région naturelle de la Casamance). Il explique lui-même que «cette monnaie locale va permettre à l’échelle de la Casamance, d’avoir des moyens d’échange. Ainsi, la monnaie conventionnelle, qui est le Cfa, sera retirée, et l’épargne va servir à réinvestir dans des créneaux beaucoup plus rentables et cela va sécuriser en même temps l’argent des déposants».
Narcissique comme il est, on le voit déjà demander à imprimer son effigie sur «ses» billets de banque !
Selon le leader de Pastef, cette monnaie locale «peut rapporter énormément en termes de gain et de capacité d’investissement».
Jean-Marie François Biagui, ancien Secrétaire général du Mfdc, donne le fin mot de cette histoire de monnaie de la Casamance.
C’est justement un projet d’une aile du Mfdc qui «consistait en effet dans la création, en Suisse, d’une monnaie de singe, consubstantielle à l’érection, en Suisse donc, d’une banque spécieuse : «la banque centrale de Casamance», avec comme ambition spécieuse de singer les banques centrales conventionnelles. En fait, il s’agit d’un formidable leurre, qui exalte l’indépendantisme de prétendus irréductibles indépendantistes casamançais, face au fédéralisme ou à l’autonomisme réaliste d’un certain Jean-Marie François Biagui. Et Ousmane Tamba, depuis la Suisse, créera donc «la banque centrale de Casamance» avec un «franc casamançais» adossé au franc suisse, histoire de rompre définitivement avec le franc colonial, d’abord français, puis sénégalais».
Ousmane Sonko est élu maire de Ziguinchor le 23 janvier 2022, mais son projet de monnaie reste encore en attente. Assurément, la levée de boucliers qui suit sa déclaration est suffisamment dissuasive.
Au demeurant, Ousmane Sonko continue d’utiliser les éléments du Mfdc pour appuyer son action politique. C’est ainsi qu’il va d’esclandre en esclandre et d’escalade en escalade. Il appelle publiquement, le 24 mai 2022, une nouvelle fois, à une insurrection. Il dit «assumer d’appeler à l’insurrection deux cent mille personnes à Dakar pour déloger Macky Sall du Palais». Ainsi, la marche prévue pour le vendredi 3 juin 2022, puis différée au 8 juin 2022, est fort crainte, car annonçant la récidive des tueries et casses de mars 2021. Le rassemblement des foules se tient néanmoins à la Place de la Nation à Dakar et, encore une fois, des éléments du Mfdc sont convoyés. Certains de ces rebelles seront interceptés avant d’arriver sur les lieux de la manifestation et, parmi eux, un des principaux lieutenants du terrible et sanguinaire chef de guerre Salif Sadio.
Le gouvernement du Sénégal, par la voix de son porte-parole, le ministre Oumar Guèye, confirme l’arrestation de rebelles du Mfdc venus prendre part à la marche. Pour être plus précis, des personnes arrêtées à l’occasion de manifestations violentes à Dakar et à Touba, organisées par le parti Pastef, en arrivent à revendiquer leur appartenance à la rébellion armée. Le 8 juin 2022, le procureur de Dakar, Amady Diouf, révèle l’arrestation d’Ousmane Kabiline Diatta, membre du Mfdc et homme d’action d’un commando subversif de membres du parti Pastef, auteur d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves. Dans une autre conférence de presse du 28 mars 2023, le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar, Ibrahima Bakhoum, révèle l’arrestation de Mamadou Diémé et d’un certain Goudiaby portant le sobriquet de «RPG». Tous deux revendiquent leur appartenance au Mouvement des forces démocratiques de Casamance, Mfdc.
Les accointances avec le Mfdc se sont confirmées, notamment avec sa visite pour rencontrer le chef de guerre Salif Sadio, dans la nuit du 5 au 6 janvier 2023, accompagné de 13 «sages» du Blouf : Araba Diémé, Idrissa Djiba, Moustapha Sané, Kadialy Djiba, Arfang Goudiaby, Bakary Coly, Kitou Djiba, Souleymane Diédhiou, Kémo Niassy, Souleymane Dioukoung Badji, Idy Djiba, Alkaly Djiba et un «vieux Balante» dont le nom reste à vérifier.
Ousmane Sonko travaille d’arrache-pied à installer une ceinture de feu autour du Sénégal. Des «junglers», sinistres hommes de main de l’ancien dictateur sanguinaire de Gambie, Yahya Jammeh, font partie des personnes arrêtées lors des manifestations à Dakar. Entendu par les enquêteurs après son arrestation le 12 juin 2023 à Bignona, Omar Sanneh Aka Baitulah, un ancien soldat gambien et homme de main de Yahya Jammeh, passe à table pour révéler les sulfureuses accointances entre Ousmane Sonko et son ancien «boss».
Aussi, des vidéos montrent Yahya Jammeh exulter devant des images montrant Dakar en feu. Yahya Jammeh tient à assouvir une vengeance contre Macky Sall, coupable à ses yeux de l’envoi, à la demande de la Cedeao, des soldats sénégalais, les «Jambars», sous le commandement du Général François Ndiaye, pour déloger Yahya Jammeh du «State House» de Banjul.
Petit rappel historique : battu à l’élection présidentielle de 2016 par Adama Barrow, Yahya Jammeh refuse de reconnaître les résultats et cherche à se maintenir au pouvoir. Le Président Sall ne lui laisse alors aucune chance de réaliser son forfait.
Ousmane Sonko trouve en Yahya Jammeh un allié majeur. Ses liens avec les militaires putschistes au Mali et en Guinée sont un secret de polichinelle. Sa grande proximité avec César Atoute Badiate et d’autres chefs rebelles du Mfdc lui permet de renforcer ses liens avec une partie de la classe politique à Bissau.
D’ailleurs, Ousmane Sonko soutient activement les opposants au Président Umaro Sissaco Emballo, notamment Domingos Simoes Pereira. Des véhicules et du matériel de sonorisation prêtés par Pastef lors de la campagne des élections législatives du 4 juin 2023, sont bloqués à la frontière, au poste douanier de Sao Domingos.
Il n’empêche que des techniciens électoraux et des informaticiens dépêchés par Pastef aident et assistent les opposants bissau-guinéens.
C’est dire que la majorité parlementaire obtenue à l’issue de ce scrutin par le camp de l’opposition serait partie pour gêner l’Etat du Sénégal.
Ousmane Sonko est l’un des premiers leaders politiques africains à saluer les coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso et en Guinée Conakry.