POLITIQUE
Service de garde d’enfants en Afrique de l’Ouest : une offre relativement faible au Sénégal avec 17%
Le Laboratoire de recherches sur les institutions et la croissance (LINC) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) en collaboration avec l’Université Amadou Mahtar MBOW de Diamniadio a procédé, ce jeudi 27 Juillet 2023 à Dakar à la cérémonie de lancement de partager les résultats de leurs recherches sur la « Classe moyenne féminine et demande de service de garde d’enfants en Afrique de l’ouest : cas du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal ». AU Sénégal, les acteurs ont pu observer que l’offre est relativement faible, avec 17% d’enfants de 0 à 6 ans qui ont accès à ce service. Un projet financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI).
« L’objet de cet atelier de réception est de partager les résultats d’un travail qui a commencé en 2021 sur quatre (4) pays, au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avec cette idée de voire comment est ce qu’on peut adosser le problème des femmes qui sont contraint par la garde d’enfants alors qu’elles doivent aller travailler, pour un avancement dans leur profession. C’est une problématique que tous les pays partagent. Au nord des modèles ont été expérimenté qui ont permis de desceller cette contrainte par des politiques publiques. C’est raison pour laquelle nous avons voulu mener une recherche pour alimenter l’aide à la décision. Pour le cas du Sénégal, ce que nous avons pu observer ce que l’offre est relativement faible. Ça représente 17% des enfants de 0 à 6 ans qui ont accès à ce service. La conséquence vous le deviné, ce que les femmes auront de plus en plus du mal à accéder au marché du travail », a déclaré François Joseph Cabral, coordinateur du projet UCAD.
Pour la représentante du ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants Mme Fatou Diane, « Au mois de mars passé, le président de la République avait donné des instructions à Mme le ministre, qui avait organisé ici les assises de l’entrepreneuriat féminin et de l’autonomisation de la femme. Cela nous a permis et de voir les problèmes des femmes. Les services de garde d’enfants, étaient l’un des facteurs évoqués, qui bloque les femmes ».
Une étude magnifiée par la représentante de Moussa BALDE Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Elle a magnifié la contribution des chercheurs sur l’aspect qui accompagne les politiques.
Abondant dans le même sens, Maïmouna Cissokho la Directrice générale de l’Agence national la Case du Tout Petit, « c’est une étude qui vient en son heure, qui accompagne le grand travail qui est en train d’être mené au sein du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants sur l’autonomisation des femmes. Et l’agence est là pour accompagner. Donc c’est avec un grand honneur que nous sommes impliqué avec nos équipes techniques ».