POLITIQUE

UN COUP D’ÉTAT PEUT EN CACHER UN AUTRE

Le Niger a connu quatre coups d’État. Le dernier coup de force a eu lieu hier mercredi 26 juillet. Des militaires ont annoncé avoir renversé le Président Mohamed Bazoum dans une prise de parole à la télévision, la nuit dernière, par le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires.

L’avant dernier remonte en 2010. En effet, avant Mohamed Bazoum, Mamadou Tandja, ex-militaire et leader du MNSD-Nassara, l’ancien parti unique, élu à l’issue de l’élection présidentielle du 24 novembre 1999, est renversé par des militaires le 18 février 2010.

Le premier président du pays, Hamani Diori, installé le 15 avril 1974, est renversé par le lieutenant-colonel Seyni Kountché. Ce dernier fera lui-même face à plusieurs tentatives de putsch, en 1975, 1976 et 1983.

C’est son chef d’Etat-major, Ali Saïbou, qui lui succédera, après sa mort d’une tumeur au cerveau, le 10 novembre 1987.

Le retour à la démocratie aboutira à l’élection, en mars 1993, de Mahamane Ousmane, économiste et président de la Convention démocratique et sociale (CDS). Mais, il est renversé, le 27 janvier 1996, par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara. Ce dernier fera, à son tour, face à un coup d’État.

Mohamed Bazoum avait pris les rênes des mains de Mahamadou Issoufou, leader du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme), élu en 2011, et qui a quitté le pouvoir, dix ans plus tard, au terme de son deuxième mandat, conformément à la Constitution.

 

 

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