Le Syndicat national des travailleurs des Pêches et de l’Aquaculture du Sénégal (Sytrapas)), qui suit avec intérêt l’actualité sur le phénomène de l’émigration irrégulière, condamne avec la dernière énergie les actes de vandalisme perpétrés sur le poste de contrôle et de surveillance de Fass Boye, village de pêcheurs situé dans le département de Tivaouane.
Selon le communiqué du Sytrapas, mercredi dernier, 16 août, après l’annonce de la découverte de la pirogue de ladite localité qui avait disparu depuis le 10 juillet dernier, faisant plus de 70 morts, les agents des pêches de Fass Boye ont subi la furie des pêcheurs de cette localité.
« Ces derniers se sont introduits dans les locaux du poste de contrôle des pêches de Fass Boye et ont saccagé tous ce qui se trouvait sur leur passage », détaille le document. Lequel dénonce un « énième acte de vandalisme perpétrés par les pêcheurs. » Ce que le Sytrapas ne saurait accepté.
« Bien que compatissant avec les familles des victimes », le syndicat dénonce « ces destructions observées dans le service des pêches de Fass Boye. »
Ces travailleurs appellent, par conséquent, l’État du Sénégal et particulièrement le ministère des Pêches et de l’Économie maritime « à prendre des mesures idoines pour renforcer (leur) sécurité. »
« Nous ne saurons accepter à chaque fois que les pêcheurs ont des problèmes qu’ils déversent leurs biles sur les agents des pêches en procédant à des actes de vandalismes inqualifiables. Nous nous considérons comme les leurs et sommes condamnés à vivre ensemble. C’est pourquoi nous les appelons au calme, à la retenue et à la prise de conscience », fulminent-ils.