Récusation d’Antoine Félix Diome: L’opposition se trompe de combat

Une certaine opposition, en mal chronique de popularité, tente de se donner une importance en s’en prenant maladroitement au ministre de l’intérieur.

Ils récuseraient, selon une certaine presse, le ministre Antoine Félix Diome pour l’organisation de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, ces derniers étaient les premiers à le féliciter pour sa probité lorsque la coalition Yewi-Wallu a obtenu 80 députés lors des précédentes élections législatives.

Ils oublient que le Sénégal a dépassé le stade où l’on peut véritablement voler des élections. Si dans tous les bureaux de vote, il y a tous les représentants des partis politiques, comment un ministre qui ne gère que l’aspect logistique et sécuritaire peut-il être lié au décompte final dans chaque bureau?

Il faut être vraiment un écervelé pour penser qu’un ministre de l’intérieur peut interférer sur le choix des électeurs le jour même du vote où les résultats sont diffusés en temps réel.

Au lieu d’amuser la galerie, ces soit-disant chefs de parti qui n’arrivent même pas à dépasser le stade des parrainages feraient mieux de descendre sur le terrain pour aller à la rencontre des Sénégalais.

C’est en tout cas mieux que de se réfugier derrière les micros pour fustiger tel ou tel parce qu’étant surtout conscient qu’ils n’ont même pas 1000 électeurs derrière eux.

Cette même opposition, au lieu de s’en prendre au meilleur ministre de l’intérieur de l’histoire du Sénégal grâce à qui le pays a retrouvé la quiétude, gagnerait à lui adresser un satisfecit à moins qu’ils ne soient des bras séculiers des terroristes qui sont actuellement mis hors d’état de nuire grâce, encore une fois, au professionnalisme du ministère de l’intérieur et de ses différentes équipes engagées sur le terrain.

Le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Diome, est un magistrat assermenté qui a toujours servi sa patrie avec dignité et abnégation. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va changer de démarche car pour lui son honneur vaut bien plus que ces considérations politiciennes de bas étage.

Mariama Goudiaby