TECHNOLOGIE

Une IA identifie plusieurs sous-types de Parkinson: vers des traitements personnalisés

Une équipe de chercheurs a développé une intelligence artificielle capable d’identifier de quel type de la maladie de Parkinson souffre une personne. Ce procédé pourrait permettre à terme, d’envisager un traitement personnalisé pour chaque patient. Affectant généralement les personnes de plus de 50 ans, la maladie de Parkinson touche chaque année 25 000 nouvelles personnes en France. En tout, ce sont 8,5 millions de personnes qui sont atteintes de cette maladieneurodégénérative à travers le monde. Cette dernière affecte les cellules nerveuses du cerveau responsables du contrôle de nos mouvements, ce qui cause généralement des tremblements involontaires, des muscles raidis et des mouvements ralentis. Il existe différentes méthodes de traitements à ce jour, chacune présentant une efficacité très variable d’une personne à l’autre.

Si, de manière générale, les processus qui causent la maladie sont désormais connus, les médecins ne sont pas en mesure de faire la différence selon les cas rencontrés. Ainsi, les mêmes traitements sont appliqués chez tous les patients, sans distinguer d’éventuelles spécificités. Toutefois, dans le cadre d’une récente étude dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Machine Intelligence, des chercheurs ont réussi à développer une IA qui a réussi à distinguer 4 sous-types de la maladie, et arrive désormais à identifier de quel type les patients souffrent, avec une précision de 95%.

Pour arriver à ce résultat, les scientifiques du Queen Square Institute of Neurology et du Francis Crick Institute ont généré des cellules souches à partir de cellules prélevées chez des patients atteints de cette maladie. Par la suite, ils ont comparé ces cellules à un grand nombre d’images de cellules souches, et entraîné le programme informatique, via la technologie du deep learning, à distinguer certaines spécificités et ainsi identifier des types différents de cette pathologie.

Si jusqu’à présent les patients pouvaient manquer de soins adaptés, les résultats très encourageants de cette étude, ouvrent la possibilité de développement de traitements personnalisés. Il s’agit là d’une avancée majeure dans la connaissance de cette maladie.

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