SOCIETE

Certifiés à la norme 22000 : Les Gmd regardent plus haut

Les Grands Moulins de Dakar sont entrés dans l’histoire, en devenant la première entreprise à acquérir la certification internationale à la norme Iso 22000. «J’ai la fierté de pouvoir annoncer que les Grands Moulins de Dakar sont la première entreprise sénégalaise de minoterie à être certifiée Iso 22000. Iso 22000, c’est la garantie que les Grands Moulins sont conformes, du point de vue sanitaire, à tout ce qui touche l’alimentation. Cette garantie Iso 22000 est d’autant plus importante que cette farine produite à Dakar pourrait se vendre à Paris, à Zurich, à New-York, à Oslo, sans aucune difficulté», a déclaré d’emblée Franck Bavart, Dg des Grands Moulins de Dakar, hier, lors de la journée porte ouverte organisée dans les locaux de l’entreprise.

Savourant cette distinction, le patron de cette structure assure que cette certification «prouve que les Grands Moulins de Dakar sont à un niveau de production et de qualité de production international, voire même mondial». «Puisqu’il y a même des entreprises qui sont dans le monde qui ne sont pas certifiées. Cette certification, c’est l’engagement d’une entreprise, d’un groupe, le Groupe Seaboard, auquel les Grands Moulins de Dakar appartiennent. Et quand je parle de l’entreprise, c’est l’engagement de tous les hommes», souligne M. Bavart, avant d’indiquer que «c’est le fruit d’un travail de deux années intenses». Tirant le chapeau aux travailleurs du Gmd, le patron de l’entreprise enchaîne : «ils se sont tous impliqués durant ces deux années. Les clients boulangers connaissent les Grands Moulins depuis 1954. Cela fait maintenant pratiquement 70 ans que nous sommes présents dans le pays. Cela fait 70 ans que nous offrons de la qualité. Mais pour une fois, cette qualité est confirmée et certifiée par un organisme externe. Ce qui prouve que ce que nous disons est vrai. Ce qui prouve que demain, nous serons encore à ce niveau-là. Parce qu’une fois qu’on a une certification, on se bat pour la garder. Et le prochain test va se passer au mois de février», fait savoir M. Bavart.

«Il est évident que cette certification exige un niveau et un suivi-qualité de premier rang. Et quand les produits dont nous disposons, nous viennent de l’international. Tout le monde sait que le blé coûte de plus en plus cher même si les coûts ont fortement diminué, et on remercie au passage l’acte mené par le gouvernement qui est de subventionner le blé pendant la période difficile. Cet engagement de qualité fait qu’en aucun cas nous ne prendrons du blé de qualité moindre pour pouvoir justement économiser sur le prix de la farine. La qualité est là, elle est le garant de notre engagement même si au niveau international, il y a des augmentations substantielles. Si on devait être amenés à choisir du blé plus cher, nous prendrions le blé qui satisfait cette qualité», rassure le Dg des Gmd. Quatre principes ont prévalu pour voir les Gmd disposer de cette certification internationale dont le premier repose sur «les bonnes pratiques d’hygiène», le second sur les «bonnes pratiques de stockage».

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