TECHNOLOGIE
Les horloges atomiques pourraient révéler la matière noire
Les horloges atomiques ne servent pas seulement à mesurer le temps avec une précision extrême. Elles sont aussi utilisées pour explorer certains des plus grands mystères de l’Univers, notamment la nature de la matière noire.
Crédits: Rayons X – NASA/CXC/M.Markevitch et al.; Optique – NASA/STScI; Magellan/U.Arizona/D.Clowe et al.; Carte de lentille – NASA/STScI; ESO WFI; Magellan/U.Arizona/D.Clowe et al/NPL/Université du Sussex Une collaboration entre l’Université du Sussex et le National Physical Laboratory (NPL) au Royaume-Uni utilise des horloges atomiques pour traquer des hypothétiques particules ultra-légères. Ces particules pourraient être une composante de la matière noire, une substance estimée à environ 85% de la matière totale de l’Univers, mais qui demeure largement invisible. Contrairement aux particules de matière ordinaire, ces particules ultra-légères interagiraient très faiblement avec la matière et les forces connues, ce qui les rend difficiles à détecter.
Les horloges atomiques fonctionnent selon des principes bien établis. Tout changement dans leur rythme pourrait signaler des variations dans les niveaux d’énergie atomique, et par extension, des anomalies dans les lois physiques connues. Ces variations seraient si infimes qu’elles ne peuvent être détectées qu’avec des instruments extrêmement précis, comme les horloges atomiques.
Xavier Calmet, professeur de physique à l’Université du Sussex, dirige ce projet ambitieux. Selon lui, des écarts par rapport aux lois de la physique connues pourraient indiquer la présence d’une « nouvelle physique », ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour comprendre l’Univers. Selon lui, cette méthode pourrait également servir à étudier l’énergie noire, une autre énigme cosmologique. Cette force mystérieuse est responsable de l’expansion accélérée de l’Univers.
