TECHNOLOGIE

Les trous noirs supermassifs: une clé pour comprendre l’Univers

Ce sont des objets célestes si massifs qu’ils dépassent un million de fois la masse du Soleil sont au cœur de chaque galaxie, y compris la nôtre: les trous noirs supermassifs. Une nouvelle étude vient de lever un coin du voile concernant leur origine et leur rôle dans l’évolution de l’Univers.

Un trou noir supermassif (le petit point noir au centre) absorbe la matière environnante, formantune spirale. Une partie de l’énergie engendrée par la matière tourbillonnant est convertie en rayonnement. Les trous noirs supermassifs avec de tels contours lumineux sont appelés « quasars ».
Crédit: Yoshiki Matsuoka, Ehime University   Les trous noirs supermassifs sont étroitement liés à la formation des galaxies. Leur masse est presque toujours un millième de celle de la galaxie hôte, suggérant une coévolution. Comprendre l’origine des trous noirs supermassifs est donc essentiel pour élucider également les processus de formation des galaxies.

L’étude s’est concentrée sur l’Univers primitif, moins d’un milliard d’années après le Big Bang. Les chercheurs ont utilisé le télescope Subaru à Hawaï pour observer une classe spéciale de trous noirs supermassifs appelée « quasars », émettant depuis le voisinage de leur horizon des évènements de puissants jets lumineux.

L’équipe a observé une zone céleste équivalente à 5 000 fois la pleine lune et a découvert 162 quasars dans l’Univers primitif. Parmi eux, 22 vivaient dans une période où l’Univers avait moins de 800 millions d’années, la période la plus ancienne jamais identifiée pour des quasars.

L’étude a également examiné la « fonction de luminosité », une mesure qui décrit la densité spatiale des quasars en fonction de l’énergie rayonnée. Les résultats montrent que les quasars se sont formés très rapidement dans l’Univers primitif.

En parallèle, l’Univers a connu une phase de « réionisation cosmique ». Les quasars ont été considérés comme une source d’énergie possible pour cette réionisation. Cependant, l’étude révèle que leur contribution était minime, suggérant que d’autres sources d’énergie ont été nécessaires.

 

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