TECHNOLOGIE

Parfumer votre chambre booste de 226% vos performances cognitives ! Pourquoi ?

On savait qu’un bon sommeil était utile pour améliorer notre concentration et notre mémoire. Des chercheurs ont récemment mené une étude qui vient compléter cette affirmation, en précisant que le fait de diffuser du parfum dans la chambre pourrait également s’avérer très bénéfique ! De précédentes recherches avaient déjà démontré que l’intégration de parfums dans l’environnement pouvait stimuler la plasticité des neurones chez les animaux. Une recherche plus récente, menée sur l’humain, confirme ces premiers résultats.

Dans le cadre de leur étude, des chercheurs du Centre de neurobiologie de l’apprentissage et de la mémoire de l’université de Californie ont mené une expérience sur 43 hommes et femmes âgés de 60 à 85 ans, et ne présentant pas de trouble de la mémoire. Différentes huiles essentielles ont été données aux participants: il leur était demandé d’en diffuser en alternance, chaque soir avant le coucher, pendant 6 mois.

En comparaison avec d’autres participants à qui il avait été fourni des concentrations aromatiques beaucoup plus faibles, des tests ont été réalisés sur les participants à la suite de cette période afin de comparer leurs capacités de mémoire, d’attention, de planificationet d’apprentissage verbal. Le résultat fut impressionnant: les participants ayant parfumé leur chambre chaque soir, ont montré une augmentation de 226% de leurs performances cognitives ! Par ailleurs, les images d’IRM fonctionnelle ont révélé une meilleure intégrité du fascicule unciné gauche (qui joue un rôle crucial dans l’apprentissage et la mémoire).

Les scientifiques connaissaient déjà le lien direct entre l’odorat et la mémoire, mais ne s’attendaient pas à un tel résultat. Cette étude ouvre la possibilité à la mise en application de techniques simples, accessibles et non invasives pour booster la mémoire et prévenir la démence. Reste à étendre ces recherches sur une population présentant déjà des troubles mentaux ou neurologiques afin de voir si cette méthode pourrait être envisagée en palliatif.

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