POLITIQUE

Déclaration – Me Juan Branco sur la candidature de Sonko : «La question d’un plan B n’a pas sa raison d’être»

Me Juan Branco défend l’idée selon laquelle il n’y a pas de plan B en disant que Ousmane Sonko participera à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024. L’avocat franco-espagnol l’a fait savoir hier dans le «Grand Jury» de la Rfm où il était invité.

Par Amadou MBODJI – 
L’incertitude autour de la candidature de Ousmane Sonko, qui séjourne au Pavillon spécial de l’hôpital Principal après son arrestation, ne fait pas foi chez les défenseurs de l’opposant sénégalais. L’un de ses avocats, en l’occurrence Juan Branco, reste persuadé que son client participera à la prochaine élection présidentielle. «C’est un jeu très dangereux auquel joue le pouvoir en tentant d’éliminer politiquement monsieur Sonko», a déclaré l’avocat Juan Branco, lors de son passage à l’émission «Le Grand Jury» diffusée chaque dimanche sur la Rfm. Pour Me Branco, il est impossible de voir «des élections se tenir normalement sans sa (Ndlr : celle de Ousmane Sonko) candidature».

«La question d’un plan B pour le parti Pastef n’a pas sa raison d’être», souligne l’avocat français, Juan Branco. «Je ne vois pas le Peuple sénégalais participer massivement et donner une légitimité au pouvoir qui se présenterait en février 2024 sans la participation de monsieur Ousmane Sonko», indique Me Branco. «Il ne faut pas que l’on joue avec le feu. Le Sénégal a besoin de stabilité, de démocratie, a besoin d’un pouvoir qui soit soutenu par le Peuple. Il n’y a donc pas de plan B, mais il y a nécessité de mettre fin à cette pantomime qui, encore une fois, est un jeu très dangereux»,  a fait savoir le conseil franco-espagnol de Ousmane Sonko.

Le Tribunal d’instance de Ziguinchor a rendu le verdict pour demander la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes après le recours introduit dans ce sens par les avocats de ce dernier. Le juge du Tribunal de Ziguinchor, Sabassy Faye, a saisi d’un courrier le Préfet de Ziguinchor afin d’en assurer le suivi. Mais le leader de l’ex-parti Pastef, jusqu’à présent, peine à récupérer ses fiches de parrainage  par l’intermédiaire de son mandataire, le député Ayib Daffé. Ce dernier s’est vu opposer un refus catégorique par la Direction générale des élections (Dge) où l’accès lui a été refusé après trois tentatives. Les avocats de Sonko jugent «illégal» le refus de délivrer les fiches de parrainage en rapport au Code électoral, mais la Dge a sorti un communiqué, vendredi dernier, pour s’en défendre et  soutenir que sur cette question, «il y a lieu de préciser qu’il n’y a pas de décision définitive, l’Etat du Sénégal ayant décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui. Par conséquent, le dossier suit toujours son cours judiciaire. Au terme dudit processus, l’Etat du Sénégal se conformera à la décision rendue, comme il l’a toujours fait».

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