Selon lui, « le combat collectif contre le terrorisme et l’insécurité constitue une priorité inébranlable pour le G5 Sahel ». M. Ghazouani a souligné l’importance de cette lutte pour l’intérêt de toute la sous-région et de l’Afrique dans son ensemble. Il a également parlé du « rôle prépondérant » de l’Union Africaine à travers « son architecture de paix et de sécurité ». Une organisation qui à l’en croire « œuvre à contrer l’insécurité et à prévenir les changements anticonstitutionnels en mobilisant notamment le conseil de paix et de sécurité, ainsi que divers mécanismes de soutien ».
Le Président de la République islamique de Mauritanie a soulevé l’importance des initiatives de coordination des efforts, notamment celles de la CEDEAO, dans la lutte contre l’insécurité régionale.
Il a affirmé que « le combat contre l’insécurité et l’instabilité doit être accompagné d’efforts conséquents pour améliorer la gouvernance politique, sociale et économique ».
Faisant référence à l’agenda 2063 de l’Union Africaine, il a insisté « sur la nécessité d’un développement inclusif pour parvenir à un continent plus pacifique et stable. Cet objectif de développement inclusif requiert une amélioration significative de la gouvernance économique et socio-politique ».
En outre, le Président Ghazouani a exprimé une profonde inquiétude face à la récente recrudescence des changements anticonstitutionnels en Afrique, soulignant l’urgence de construire des États de droit et des démocraties stables, capables de garantir des transitions pacifiques et transparentes au pouvoir.
Pour y parvenir, il a préconisé l’accès équitable à des conditions de vie décentes pour tous, ainsi que l’apaisement du climat politique par le dialogue et le consensus pour dépasser les tensions sociales et les antagonismes.
Le Président Ghazouani a également évoqué l’importance du capital social et du savoir local des sociétés africaines dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits. Il a encouragé la valorisation et l’optimisation du rôle des communautés, des leaders sociaux, de la société civile et des organisations communautaires dans ce processus.
Ce qui selon lui, accompagné d’une action concertée et d’une gouvernance renforcée pourra préserver la stabilité et la paix en Afrique, tout en valorisant les ressources et les connaissances locales pour relever ces défis cruciaux.