SOCIETE

Interdiction de vente de voitures thermiques d’ici 2030-2035 dans les pays du Nord : Les risques pour l’Afrique

Adnan Ben Halima, -président en charge des relations publiques de Huawei en Afrique du Nord, insiste sur l’importance des villes intelligentes. Elles vont permettre de faire tomber beaucoup d’obstacles. «Du coup, on aura beaucoup moins à se déplacer. Dans plusieurs cas, les citoyens n’auront plus à se déplacer s’ils peuvent le faire en ligne», soutient Adnan Ben Halima, qui assure que la contribution de la structure est de permettre d’«assurer la transition environnementale». Il a fait cette sortie hier, lors de l’ouverture de la 11ème édition du «Digital African tour», avec comme thème : «Villes africaines durables : Mobilité urbaine, accélérateur de croissance?», organisée par Cio média panafricain dédiée au numérique en Afrique, en partenariat avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). «Puisqu’on est en train de parler des véhicules électriques, d’accord peut-être qu’on pense que c’est un petit peu énergique. Pas du tout. Si on parle d’énergie renouvelable, notre continent dispose d’un potentiel énorme en termes de génération d’énergie verte, notamment le solaire. Et on veut contribuer à ce secteur-là», fait-il remarquer. Toutefois, il annonce des lendemains qui peuvent être compliqués. «Vu que les pays du Nord ont instauré des règles à ne plus vendre des voitures thermiques d’ici l’horizon 2030-2035, le pire qui puisse nous arriver, c’est que notre continent va recevoir tout l’ancien parc. Ça va compliquer encore une fois la situation environnementale, puisqu’on sera tout simplement le cimetière des véhicules. Ça, c’est à éviter. C’est maintenant qu’on devra œuvrer pour aussi prendre en main la transition énergétique et le renouvellement du parc urbain.»

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