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Coopération sud-sud : L’axe Dakar-Abidjan sur de nouvelles perspectives

La Côte d’Ivoire et le Sénégal veulent insuffler plus de dynamisme dans leur coopération économique. Une forte délégation ivoirienne, conduite par Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme), séjourne au pays de la Téranga dans le cadre d’un forum d’affaires sénégalo-ivoirien. Des membres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire et du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepeci) accompagnent M. Diarrassouba. «Nos deux pays sont ensemble, parce que représentant les deux mamelles de l’économie ouest-africaine. Il s’agit, à travers cette visite, de montrer aux populations que la dynamique de coopération entre les deux pays est déjà en marche», a souligné le ministre ivoirien, lors d’une visite de l’usine Fks. «La coopération sud-sud doit être une réalité», a-t-il mis en exergue, se félicitant de voir une entreprise implantée au Sénégal et utilisant du cacao pour ses produits. «A l’issue du forum d’affaires Sénégal-Côte d’Ivoire et de la foire internationale durant laquelle la Côte d’Ivoire est l’invitée d’honneur, nous avons eu l’opportunité de visiter une industrie sénégalaise qui est un exemple de coopération industrielle entre nos deux pays», a noté de son côté, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la consommation et des Pme. «L’usine Fks utilise beaucoup de cacao venant de la Côte d’ivoire pour faire des biscuits. Ce cacao est mélangé avec de l’arachide pour faire des biscuits. Ça montre comment l’industrie sénégalaise et l’industrie ivoirienne sont complémentaires. Ça montre l’horizon d’opportunités qu’il y a en Afrique de l’Ouest», a soutenu le ministre sénégalais. «Fks est un bon exemple de collaboration entre nos deux pays. Une usine qui utilise à la fois les produits agricoles du Sénégal et de la Côte d’Ivoire pour faire des produits qui sont réexportés un peu partout à travers le monde», s’est réjoui M. Fofana dans la lancée. «Nous achetons beaucoup d’huile de palme en Asie, alors qu’en Côte d’Ivoire, nous avons la possibilité d’en trouver», a-t-il émis comme potentiel marché à défricher entre les deux pays.

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