POLITIQUE

Appui au privé : L’État «Pace» 160 milliards F au secteur

160 milliards ont été mobilisés pour financer le Programme d’accélération compétitive et emploi (Pace). Qui est la réponse aux défis identifiés dans la Stratégie nationale de développement du secteur privé.

Par Malick GAYE – Le Plan d’actions prioritaires 3 (Pap3) va essentiellement reposer sur le privé national. Des promesses, le gouvernement du Sénégal est passé à l’action. Hier, Doudou Kâ, le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, a lancé le Programme d’accélération compétitive et emploi (Pace). Il est une réponse aux différents défis identifiés dans la Stratégie nationale de développement du secteur privé. Le coût global de la première phase du Pace est de 257 milliards Cfa dont 160 ont déjà été mobilisés grâce aux contributions de la Banque mondiale (Bm), de la Banque africaine de développement (Bad), de Kfw, de la Fao et de l’Etat du Sénégal. Le Pace vise à faciliter l’accès au financement des Pme et Pmi, à renforcer la compétitivité des secteurs prioritaires à fort potentiel de croissance et créateurs d’emplois, et à développer les investissements privés à travers la préparation et l’optimisation des projets Ppp. «Il est essentiellement conçu pour être un instrument de mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du secteur privé», a expliqué Doudou Kâ.

Le Pace est principalement destiné à financer, appuyer les projets qui rentrent dans les secteurs prioritaires du Pse tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’aquaculture, l’agroalimentaire, la santé, le tourisme et le numérique, sur lesquels le Sénégal a un avantage comparatif susceptible de créer des emplois et a un faible impact environnemental. Les bénéficiaires seront principalement les porteurs de projets, les Micros, petites et moyennes entreprises (Mpme), les Petites et moyennes entreprises (Pme) qui évoluent dans les filières pré-citées.
A terme, il est attendu la création de plus de 300 mille emplois par an. Un nombre qui pourrait passer à 427 mille en 2030 et à 500 mille en 2050. Son coût global est de 1000 milliards, mais pour la première phase, 257 milliards sont nécessaires.

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