POLITIQUE
PROCESSUS DE CONTRÔLE DES PARRAINAGES: LES OBSERVATEURS SE PRONONCENT
Les représentants de la commission électorale nationale autonome (CENA), les personnalités indépendantes désignées par le Conseil Constitutionnel, ainsi que les représentants de l’administration, ont émis des appréciations positives concernant le déroulement des travaux de la Commission de Contrôle et de Vérification des Parrainages en préparation de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Selon les observateurs, la commission a mené ses activités en se basant sur le fichier général des électeurs transmis par le Ministère de l’Intérieur au Conseil Constitutionnel. Ils soulignent que le tirage au sort déterminant l’ordre d’examen des dossiers de parrainages a été réalisé de manière transparente par un ministère d’huissier, et cette procédure a été acceptée sans réserve par tous les candidats ou leurs représentants présents d’après dakaractu.
Les superviseurs ont également affirmé que le traitement des dossiers de parrainage de tous les candidats a été effectué de manière égale, dans un environnement calme et courtois, sous la direction du président du Conseil Constitutionnel, qui occupe également le poste de président de la Commission. Ils ont spécifié qu’aucune clé USB n’a été manipulée au détriment d’un candidat.
En ce qui concerne d’éventuelles corrections apportées aux dossiers, les représentants ont expliqué que le président a effectué des ajustements dans l’intérêt des candidats concernés, avec leur accord ou celui de leurs représentants, dans le strict respect de la loi électorale. L’utilisation d’un même logiciel de contrôle pour tous les candidats a été notée comme une mesure visant à assurer l’équité du processus.
Les observateurs ont exprimé leur recommandation pour l’amélioration du système de contrôle et de vérification des parrainages en suggérant la mise en place d’un service de communication au sein du Conseil Constitutionnel. Ce service serait chargé de renforcer l’information destinée au public, en mettant l’accent sur les aspects du processus électoral relevant de la compétence du Conseil Constitutionnel.
Ils ont également préconisé une clarification accrue dans le Code électoral concernant certaines notions telles que la quittance, l’attestation, les parrains non identifiés au fichier général des électeurs, ainsi que la réglementation de la question des fichiers devenus inexploitables en raison de modifications de format, rendant le contrôle des parrainages impossible.