Guy Marius Sagna est visiblement très sensible à la situation d’Aliou Cissé après les informations parue dans une certaine presse et évoquées en conférence de presse en Côte d’Ivoire selon lesquelles le sélectionneur sénégalais es resté six mois sans salaire. Dans un post, le député annoncé avoir interpellé le gouvernement sur cette situation à travers une question écrite dont il attends encore la réponse.
Texte in extenso
Coach Aliou Cissé, je vois aujourd’hui partout en boucle la vidéo de ton face à face avec le journaliste camerounais.
Le journaliste : « Coach vous êtes aujourd’hui une fierté pour l’Afrique en matière d’entraînement (…) on a lu un peu partout que vous étiez à six (06) mois sans salaire. Est-ce que votre pays a pu régler cette situation ou c’est un entraîneur qui a faim qui conduit le Sénégal à la coupe d’Afrique des nations ? »
Toi: « C’est un entraîneur qui a faim qui conduit l’équipe nationale du Sénégal »
Le peuple sénégalais juge inacceptable que le gouvernement du Sénégal soit resté six (06) mois sans te payer. C’est pourquoi le 26 décembre 2024, représentant ce peuple sénégalais à l’Assemblée nationale du Sénégal, j’ai interpellé le gouvernement sur cette situation à travers une question écrite dont j’attends encore la réponse.
Coach Aliou Cissé, tu vis malheureusement la même situation dramatique d’arriérés de salaire, d’arriérés de primes, d’arriérés d’heures supplémentaires, d’arriérés de dettes…que vivent plusieurs de tes concitoyens travailleurs (ASP, policiers, Xëyu ndaw ñi, agents de la santé…), chefs d’entreprises régulièrement du fait du gouvernement du Sénégal.
Mais le 25 février 2024, jour de l’élection présidentielle au Sénégal nous tournerons la page de ces prédateurs en costume.
En attendant coach Aliou Cissé nous te félicitons et te remercions pour toutes ces victoires dont la plus grande est celle de nous rendre notre dignité et fierté d’Africains en nous montrant que nous n’avons pas besoin de « sorciers blancs », que dans le domaine du football le cerveau n’est pas forcément blanc, que l’Afrique peut et doit compter que sur ces filles et fils pour vivre souveraine et prospère.
GMS,