POLITIQUE
Annulation du scrutin du 25 février : L’Unsas condamne et exige le respect de la Constitution
L’Unsas condamne «sans réserve la décision de report de l’élection présidentielle et exige le respect de la Constitution et du calendrier électoral». Mademba Sock et ses camarades, qui constatent que «l’arrêt illégitime» du processus électoral «installe le pays dans l’instabilité et le confronte à des dérives inacceptables», exhortent «les acteurs politiques à mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation et à préserver la stabilité légendaire du pays, ainsi que le fonctionnement démocratique des institutions». Dans un communiqué, l’Unsas a aussi exigé «des enquêtes sérieuses sur les cas de mort enregistrés lors des manifestations». Les membres de cette centrale syndicale veulent «que les auteurs soient traduits devant les juridictions compétentes». En outre, ils demandent «au gouvernement de protéger les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, de préserver la liberté de presse et de rétablir l’Internet». Un appel a été également lancé «aux citoyennes et citoyens pour les inviter à préserver les biens publics et privés lors des manifestations».
Sur un autre registre, l’Unsas réclame, «solidairement avec le Saes, la réouverture des campus pédagogiques et la poursuite des activités d’enseignement/apprentissage».
Par ailleurs, la centrale syndicale s’est engagée à «assurer la veille pour la mise en œuvre de tous les accords signés avec le patronat et le gouvernement». Et d’ajouter dans son document : «Le Secrétariat exécutif exige le respect des engagements souscrits avec les centrales syndicales sous la houlette du Premier ministre, notamment ceux liés à la satisfaction définitive des demandes du Sytjust et de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales.»