La plateforme «Aar sunu élection» propose d’organiser l’élection présidentielle le 3 mars prochain. Elle a saisi le président de la République à cet effet. En attendant, la plateforme va dérouler un plan d’actions dans lequel un «pot de départ en l’honneur du Président Macky Sall» est prévu le 24 février.
Par Malick GAYE – Le 3 mars 2024, c’est la date que la plateforme Aar sunu élection a proposée pour la tenue de l’élection présidentielle. Face à la presse hier, ces organisations de la Société civile ont affirmé avoir déposé une lettre à la présidence de la République à cet effet. «Pour éviter à notre pays une nouvelle impasse qui peut être lourde de conséquences, nous avons pris l’initiative de procéder à des simulations à partir de différents scénarii. Le résultat que nous avons obtenu indique sans nul doute que la date de l’élection doit être fixée au plus tard le dimanche 3 mars 2024, pour vous permettre d’inscrire votre action dans le respect des délais fixés par notre Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel», a affirmé Dr Abdoulaye Bousso, le porte-parole du jour. Ainsi, la plateforme souhaite attirer l’attention du chef de l’Etat sur l’urgence de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle de 2024, en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.
Toujours dans la logique de convaincre sur la pertinence de tenir l’élection présidentielle au mois de mars, Aar sunu élection a présenté un plan d’actions. «Samedi 24 février, de 11h à 13h, un rassemblement sera organisé. La lettre d’information est déjà déposée. Cette activité sera un événement où on va donner la parole aux citoyens et on va demander à ces derniers de venir avec leur carte d’identité pour montrer qu’ils sont prêts», a annoncé Malick Diop. Qui a ajouté ceci : «Nous allons organiser un pot de départ pour Macky Sall, pour lui dire que son mandat est fini. Ce sera une sorte de goûter partagé le samedi 24. Les régions sont en train de s’organiser, il va y avoir des veillées nocturnes dans les universités pour mobiliser les étudiants et le corps professoral afin d’apporter des réponses sur la situation du pays. Le dimanche 25 février, nous allons appeler les citoyens à se rendre à leurs bureaux de vote pour accomplir un geste symbolique, une sorte de pèlerinage pour ce jour qui était censé être le jour du scrutin présidentiel.»