Thierno Alassane Sall a indiqué, mardi, que les « dialogueurs » (participants au dialogue) ont livré à 100 % la commande de Macky Sall. Le candidat à la présidentielle estime que si le premier tour de la présidentielle pourrait être joué le 2 juin et le mandat du président sortant « prolongé » jusqu’au mois de juillet au moins, dans l’hypothèse d’un second tour sans contestation.
L’opposant ne cache pas son amertume à la suite des propositions au dialogue national. Il pointe
la tentative de réintégration de certains candidats écartés par le Conseil Constitutionnel, « dont un parjure récidiviste (Ndlr : Karim Wade) ». « Triste Pays où un parjure a pour avocat le Président de la République et ses obligés« , a-t-il lâché.
L’oubli…
Et dire que Macky Sall et ses « complices » oublient juste un « détail » : si tous les partis politiques du Sénégal, l’ensemble de la société civile, les candidats officiels ou recalés, se mettaient d’accord, leur consensus ne saurait prévaloir sur la Constitution.
Très en verve, Thierno Alassane Sall ajoute : « Son assemblée sélectionnée de Diamniadio a moins de légitimité que l’Assemblée nationale du Sénégal. Et on sait la décision irrévocable du Conseil constitutionnel sur le « consensus » de l’Assemblée nationale visant à violer la Constitution et à reporter l’élection présidentielle. »
Haute trahison
Le leader de la République des valeurs fulmine qu’il y a de la Haute trahison dans l’air, Macky Sall persistant à piétiner la Constitution. « Le Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l’élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel. Sauf à se renier« , a-t-il notamment conclu.